J’ai rarement passé un Premier Mai en France.
En 2014 j’avais tenu à participer à celui qu’organisait à Liège celui qui, depuis quelques semaines, est devenu le président de la puissante fédération liégeoise du Parti Socialiste de la Belgique francophone, Jean-Pierre Hupkens. C’était quelques jours avant que j’annonce mon départ de la direction de l’Orchestre philharmonique royal de Liège. Et je rappelais, ici même, ce qu’évoque le Premier mai en musique
Pas de souvenir ni marquant, ni agréable du 1er mai 2015.
En 2016 une expérience unique : des millions de Chinois dans l’une des villes les plus extraordinaires de l’Empire du milieu, à Shanghai (lire Premier mai en rouge).
Ce Premier mai 2017 c’était Venise (lire et voir La valse de la lagune) dernier de quatre jours de redécouverte d’une ville où je n’étais plus venu depuis dix huit ans !
(Ca d’Oro)
Hors de la place Saint Marc et du Rialto, le calme des places et des canaux
Sur le pont de l’Accademia, vue sur le Grand Canal et la Salute
(Campo San Stefano)
(Façade de l’Accademia, où se retrouvent Bellini, Giorgione, Carpaccio, le Tintoret, Veronese, Tiepolo et quelques-uns du même acabit !)
Dans la gigantesque nef de Santa Maria Gloriosa dei Frari – qui est un musée à elle seule – on aperçoit dans une chapelle modeste la tombe de l’un des plus illustres musiciens Claudio Monteverdi, né il y a 450 ans à Crémone.
Il faudra bien d’autres billets pour récapituler ce long week-end vénitien, et rendre compte d’une Lucia di Lammermoor très réussie à la Fenice…
Photos et vidéos sur lemondenimages.me
Mais la politique française n’a jamais été loin, même si je me suis abstenu, sur les réseaux sociaux, d’en rajouter dans la surenchère qui caractérise cet entre-deux-tours. J’ignorais que mon billet de lundi – Dignité, indignités – serait largement dépassé par la triste réalité, J’ai été un peu rassuré par ce témoignage, qui dit tout en peu de mots, mais si justes : regarder la vidéo Si Macron passe !
Une réflexion sur “Mes Premiers Mai”