J’ai cru avoir éprouvé ce qu’est une foule à Pékin (https://jeanpierrerousseaublog.com/2016/04/28/emportes-par-la-foule/), j’étais très très loin d’imaginer ce que je verrais en ce dimanche 1er Mai à Shanghai.
Tout avait pourtant commencé dans le calme bienfaisant du quartier de la Concession française :
Surprise, ce Penseur de Rodin offert jadis par un diplomate français à la ville de Shanghai.
Puis on arrive dans un quartier de jolies villas années 30, dont l’une des résidences de Chou-En-Laï (on y reviendra), et on quitte la douceur ombragée de ces rues d’antan, pour prendre le métro et rejoindre les jardins de Yu et le complexe de temples, rues anciennes et maisons basses qui les entourent.
Et c’est là que commence la rencontre avec une marée humaine qui ne fera que gonfler au cours de la journée, sans que jamais ne cesse une ambiance bon enfant due à la présence de très nombreuses familles. Les 1er et 2 Mai sont fériés, et tous les Chinois sortent se promener. La police et l’armée sont partout, mais juste pour assurer que les flux de piétons s’organisent sans panique, notamment lorsqu’il s’agit de traverser une grande avenue !
Une longue, très longue marche en ce Premier mai, conclue par un dîner sur The Bund et une vision futuriste de la nouvelle ville de Pudong, de l’autre côté du fleuve.
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