Parlant de Venise (La liberté de l’artiste, Premier mai à Venise) , on évite difficilement les clichés : la musique est partout dans la cité des Doges. On conseille la lecture de cet excellent tableau : Venise et la musique.
J’ai commencé mon séjour par La Fenice, une représentation de Lucia di Lammermoor de Donizetti.
Autour du grand foyer, une exposition d’affiches et de photos rappelle la présence de Maria Callas dans ce théâtre dès le début de sa carrière. En 1954 justement, elle y interprétait Lucia, un rôle immortalisé dans une version gravée live à Berlin un an plus tard.
Ce 28 avril, c’était une toute jeune interprète, la tchèque Zuzana Markova, qui endossait magistralement le rôle, dans une mise en scène (Francesco Micheli) qui faisait penser au meilleur Carsen, et un chef inspiré dans la fosse.
Venise ce sont des centaines d’églises, pour beaucoup de véritables musées – ce sera pour une autre chronique – et parfois la surprise de tomber sur de magnifiques collections instrumentales.
Venise c’est Vivaldi bien sûr, et ses Quatre saisons proposées à chaque coin de rue. On n’insiste pas. C’est sur la façade du Londra Palace une plaque qui rappelle le séjour de Tchaikovski en décembre 1877 et la composition des trois premiers mouvements de sa 4ème symphonie.
C’est encore le souvenir de Wagner qui s’éteint le 13 février 1883 au Palais Vendramin Calergi.
Et puis, même si c’est le summum du cliché, on aime toujours la concurrence courtoise que se livrent les orchestres des cafés de la place Saint Marc (Florian, Quadri, Lavena)
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