Je le disais avant-hier, je me suis remis sérieusement à Bach (Le mystère Jean-Sébastien Bach) mais comme j’aime bien courir plusieurs li(è)vres à la fois, je pratique toujours une lecture multiple. Je prends, je lis, je laisse reposer, je reprends. Format livre ou numérique.
Inutile de chercher quelque cohérence dans ces lectures, ou même quelque conformité avec mes opinions. J’aime bien, au contraire, être provoqué – intelligemment – par ce qui ne me ressemble pas.

Brillante, excessive, très cultivée, Aude Lancelin – ex-numéro 2 de L’Obs – ne fait pas dans la dentelle. Elle balance tout du long d’un bouquin, écrit à la pointe sèche, qui est plus et mieux qu’un règlement de comptes avec les nouveaux patrons de l’hebdomadaire, jadis référence d’une certaine gauche moderne,. C’est souvent jouissif, les pontes du Nouvel Obs – Jean Daniel, Claude Perdriel, etc. – sont habillés pour plusieurs hivers, l’actuel patron de la rédaction n’échappe pas au jeu de massacre. La dame bosse maintenant pour Mélenchon, on s’en serait douté. Mais on n’a pas souvent l’occasion de lire un pamphlet aussi bien écrit.
Tout autre chose : 50 ans après 1968, c’est le bouquin à lire !
Mai 68 : tous les cocktails ne sont pas Molotov. À quelques centaines de mètres de la Sorbonne où les étudiants font la révolution, l’hôtel Meurice est occupé par son personnel. Le plus fameux prix littéraire du printemps, le prix Roger-Nimier, pourra-t-il être remis à son lauréat, un romancier inconnu de vingt-deux ans ?
Sous la houlette altière et légèrement alcoolisée de la milliardaire Florence Gould, qui finance le prix, nous nous faufilons parmi les membres du jury, Paul Morand, Jacques Chardonne, Bernard Frank et tant d’autres célébrités de l’époque, comme Salvador Dalí et J. Paul Getty. Dans cette satire des vanités bien parisiennes passe le personnage émouvant d’un vieux notaire de province qui promène son ombre mélancolique entre le tintement des verres de champagne et les réclamations de « rendre le pouvoir à la base ». Une folle journée où le tragique se mêle à la frivolité. (Présentation de l’éditeur)
C’est drôle, virtuose, insoutenablement léger.
Rien à voir avec ce qui précède, un bouquin acheté en solde à Dresde. Passionnant. Mais réservé aux germanophones !

Le nom de Richard Wagner est indissociable des deux villes saxonnes, Leipzig et Dresde, Ce bouquin est prodigue en informations sur ce personnage controversé, mais aussi sur le contexte culturel et musical de la capitale saxonne du XIXème siècle.
C’est à Dresde que trois des opéras majeurs de Wagner sont créés : Rienzi, Le Vaisseau fantôme et Tannhäuser.
J’ai éprouvé, j’éprouve toujours à l’égard de Wagner les mêmes hésitations qu’avec Bach – mais pour de tout autres raisons – , de vraies réticences envers un personnage aux atours si contestables, voire détestables. Pourtant on ne résiste pas longtemps à un génie.
Pour ces trois opéras, mes références :

https://www.youtube.com/watch?v=hvmUaNrDKSA


Tout près du Goldschmidtstrasse 12, la maison Mendelssohn.
Le bureau de travail de Felix Mendelssohn.
Au mur le célèbre portrait du compositeur par 
Une petite salle de musique de chambre.
La maison-musée évoque aussi l’incroyable précocité et multiplicité des talents de Felix Mendelssohn-Bartholdy. Avec une série d’aquarelles faites par le compositeur durant ses nombreux voyages, comme celle-ci réalisée à 






(
(La nouvelle salle du Gewandhaus, inauguré le 8 octobre 1981, pour célébrer le bicentenaire de la fondation de l’
(L’ancien hôtel de ville)
(L’église 
(L’église 

(Le choeur de l’église Saint-Thomas et la tombe de J.S.Bach)
(L’école Saint-Nicolas, devenue musée, où
(La statue de 


C’est lors de ce séjour que Mozart écrit plusieurs oeuvres dans le goût français de l’époque (la 31ème symphonie, le concerto pour flûte et harpe, et la 










J’attends avec impatience l’émission 

















Et puis, même si c’est le summum du cliché, on aime toujours la concurrence courtoise que se livrent les orchestres des cafés de la 

