Comme Dresde, plus encore peut-être, la grande ville voisine de Saxe, Leipzig est une ville musique.
De part et d’autre de l’Augustusplatz, se font face l’opéra et le Gewandhaus, à quelques mètres du Gewandhaus se trouve la maison de la famille Mendelssohn. Bien entendu, on ne saurait manquer les églises Saint-Nicolas et surtout Saint-Thomas, où Jean-Sébastien Bach a officié comme Cantor – directeur de la musique – de 1723 à sa mort en 1750.
(L’Opéra de Leipzig, construit en 1960)
(La nouvelle salle du Gewandhaus, inauguré le 8 octobre 1981, pour célébrer le bicentenaire de la fondation de l’orchestre)
(L’ancien hôtel de ville)
(L’église Saint-Nicolas)
(L’église Saint-Thomas)
(Le choeur de l’église Saint-Thomas et la tombe de J.S.Bach)
(L’école Saint-Nicolas, devenue musée, où Richard Wagner, né à Leipzig le 22 mai 1813, fit ses études primaires)
(La statue de Goethe qui a étudié le droit à Leipzig de 1765 à 1768)
D’autres photos suivront, d’autres commentaires aussi sur une cité aussi riche.
C’est à l’opéra de Leipzig que j’ai entendu hier l’orchestre du Gewandhaus, dans un ouvrage emblématique des théâtres lyriques allemands, Der Freischütz de Carl-Maria von Weber. Mêmes remarques que pour Eugène Onéguine avant hier : une honnête représentation d’un théâtre de troupe sans grand relief, les deux rôles féminins étant tenus par deux dames qui manquent de la grâce la plus élémentaire. Chef peu inspiré, incapable de faire jouer ensemble son bel orchestre – ah les cors du Gewandhaus ! – et le choeur bien indiscipliné. Mais c’était à Leipzig, et c’était bon d’entendre un ouvrage qu’on connaît par coeur. Evidemment quand on a dans l’oreille – dans l’ordre décroissant de mes préférences Carlos Kleiber (et l’orchestre voisin de Dresde !) avec Gundula Janowitz et Edith Mathis, Joseph Keilberth à Berlin avec Elisabeth Grümmer, Eugen Jochum à Munich avec Irmgard Seefried et la suave Rita Streich, c’est un peu difficile de se contenter d’une version simplement honnête.
7 réflexions sur “Leipzig, ville musique”