Des goûts et des couleurs (suite)

Je me suis brièvement connecté à Facebook – erreur peut-être ? – et ce que j’ai lu sur la disparition de Pollini (beaucoup moins sur celle de Péter Eötvös étonnamment !) me conforte amplement dans la discrétion que j’ai choisi d’observer (Crépuscules : Pollini, Eötvös). Tout de même je n’imaginais pas un tel déferlement d’insultes, sur les réseaux sociaux, sur ceux qui ont pu émettre telle ou telle réserve sur le pianiste disparu. Dans quel monde sommes-nous ?

Quand je lis, de même, les commentaires qui commencent à fleurir (l’image est mal choisie !) sur une parution que j’ai évoquée dans un billet précédent – l’intégrale de la musique pour piano de Fauré par Lucas Debargue – un jeune pianiste bien vivant lui, je me pose la même question.

J’ai relu pour l’occasion ce billet : Des goûts et des couleurs, écrit il y a six ans. Je n’en change pas une ligne, et je constate, pour ne pas m’en étonner, que Jean-Marc Luisada – cité dans ce billet – ne tarit pas d’éloges sur son jeune confrère, quitte à se faire lui aussi rembarrer par ses « amis » Facebook, alors qu’il est lui-même un interprète d’élection de Fauré. La bienveillance, ça fait tellement de bien !

Sur ce, je m’en retourne aux bruits de la nature et à mes lectures, pour quelques jours loin de France !

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