Je ne me suis pas attardé dans mon précédent Journal du Portugal (Lisbonne et Porto) sur les attractions touristiques, richesses monumentales et autres particularités qu’on trouve excellemment décrites dans tous les guides.
Le Portugal – que j’ai vu jusqu’à maintenant – ce sont des dizaines d’églises, d’anciens couvents, des cloîtres, la plupart du temps richement décorés, chapelles, autels dorés à l’or du Brésil, tapissés d’azulejos, et souvent dotés de très jolis orgues anciens.
Avant une petite revue de détail, vraiment pas exhaustive, passage obligé par Fatima. Un jour gris de semaine, sans fête religieuse ni pèlerinage.
Une immensité qui me laisse une impression étrange. Je respecte la ferveur des pèlerins qui viennent ici, je ne la partage pas. Je n’aime pas la foule, encore moins ici qu’ailleurs.
A Coimbra, on revient aux sources d’un glorieux passé universitaire… et religieux.
L’église et le monastère de la Sainte Croix
Premier de ces superbes orgues d’église aperçu au Portugal, je me demande – et je le demande à mes lecteurs plus spécialisés que moi – pourquoi ces instruments sont installés à gauche près du fond de la nef.
La richesse ornementale des autels contraste avec l’austère simplicité des cloîtres qui les jouxtent.
Arrivé à Porto, on visite évidemment la cathédrale qui domine la vieille ville, son cloître à étages recouvert d’azulejos
Pour fuir Porto, la foule et la grisaille, on pousse au nord vers Braga, où le soleil fera de timides apparitions.
Beau patrimoine religieux, une cathédrale qui réunit un ensemble inouï dans le fond de sa nef : deux orgues qui se font face, une tribune centrale et une voûte qui concentre la plus grande quantité de bois précieux et d’or du Brésil en Europe. Surcharge d’ornements, de sculptures, d’angelots joufflus, le baroque dans toute sa démesure.
On garde pour de prochains billets des étapes magnifiques dans l’Alentejo, Tomar, Evora, et dans l’Algarve, Faro et Lagos, où les ors et les orgues ne brillent pas moins !