La mort, il y a un mois, de Jeanne Moreau ne m’avait pas spécialement atteint, quelque admiration que j’aie pu porter à l’actrice.
La disparition annoncée ce matin de Mireille Darc me touche plus, comme si une sympathie secrète m’avait lié à cette belle personne.
Je l’avais croisée parfois dans le Marais où elle habitait, mais une amusante coïncidence nous avait fait nous trouver à New York le 31 décembre 2012.
Une première fois sortant d’un musée, elle y entrait avec son mari, quelques heures plus tard dans les rayons de la boutique Ralph Lauren sur Madison, et comme « jamais deux sans trois », dans l’avion qui nous ramenait à Paris dans la nuit de la Saint-Sylvestre.
Je n’ai vaincu la timidité que j’éprouve toujours devant des gens que j’admire que devant le tapis d’arrivée des bagages à Roissy, au matin du 1er janvier, pour lui souhaiter une bonne année.
Mireille Darc, c’est évidemment l’anti-star, celle qui illuminait de son sourire espiègle, de sa bonne humeur non feinte, deux décennies de films qui ne sont pas tous inoubliables, mais qui ont marqué ma génération. C’est aussi, après cette carrière au cinéma qui aurait pu suffire à sa gloire, son engagement au profit de justes causes oubliées, ses documentaires pour Envoyé spécial. On espère que France 2 s’honorera à les rediffuser…
Petite filmographie non exhaustive :
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et bien entendu la chute de reins la plus sexy du cinéma français dans Le Grand Blond
J’ai eu la chance de rencontrer, et même d’être de jury avec lui, l’auteur de la célébrissime musique du film d’Yves Robert, Vladimir Cosma, un autre compositeur… roumain ! (voir Le compositeur maudit et La maison de George
Merci d’avoir aussi bien exprimé ce que j’aurais voulu dire à propos de cette Belle Personne !
Merci aussi pour les admirables photos envoyées de vos vacances . Elles font parfois revivre les nôtres et, souvent, voyager depuis mon fauteuil.
Une ancienne abonnée de la SPRL