Au début de ce mois, j’évoquais la personnalité, le talent singulier, d’un pianiste depuis si longtemps admiré, Nelson Freire (voir L’admirable Nelson)
(Photo Eric Dahan)
Je viens d’acheter un CD paru il y a un petit mois, des archives de radio allemandes.
C’est un magnifique ajout à la discographie, longtemps erratique, du pianiste brésilien. Les fans de Nelson Freire connaissaient déjà le DVD d’un concert capté en 1983 à Lugano avec ce 2ème concerto de Saint-Saëns, dirigé par le regretté David Shallon.
Tout ce qu’on aime dans ce concerto – chic, virtuosité, panache, humour – Nelson Freire le prodigue au plus haut degré.
On retrouve tout cela, trois ans plus tard, à Berlin, dans le « live » publié sur ce CD, cette fois aux côtés d’Ádám Fischer.
Et le « complément » est tout sauf anecdotique puisqu’on y entend un tout jeune homme (Nelson a 22 ans en 1966), livrer des Pièces lyriques de Grieg intensément poétiques et libres, deux Rhapsodies hongroises et la 2ème Polonaise de Liszt, phénoménales !
On l’a compris : encore un indispensable de toute discothèque !