Des Américains à Paris

Mercredi dernier, j’étais à la Philharmonie de Paris pour le concert d’ouverture de la saison de l’Orchestre de Paris et de son chef Klaus Mäkelä (cf. Paris passé présent avenir). Programme avantageux dont le clou était assurément An American in Paris, le célébrissime chef-d’oeuvre de Gershwin. Mais, comme je l’ai écrit pour Bachtrack (L’Amérique pressée et bruyante de Klaus Mäkelä et l’Orchestre de Paris) j’ai été déçu, non pas par la prestation de l’orchestre, virtuose, éblouissant, mais précisément par l’excès de brillant, voire de clinquant, de la vision du chef. Je ne peux pas être taxé d’anti-« mäkelisme » primaire, il n’est que de lire plusieurs de mes papiers enthousiastes dans Bachtrack ! Mais il arrive à tout le monde, même aux meilleurs, de faire sinon fausse route, du moins de se méprendre sur une oeuvre.

Gershwin à Paris

George Gershwin vient à Paris au printemps 1928. Il reviendra au pays avec ce qui restera son oeuvre la plus célèbre (avec Rhapsody in blue) : An American in Paris / Un Américain à Paris. Dont le descriptif est précis comme un scénario: une balade sur les Champs-Elysées au milieu des taxis qui klaxonnent, puis dans le quartier des music-halls avant un café à une terrasse du Quartier latin. Au Jardin du Luxembourg, notre Américain a la nostalgie du pays (le superbe blues chanté à la trompette bouchée). Rencontrant un compatriote, ils échangent leurs impressions – Gershwin récapitule les épisodes de cette promenade heureuse.

Dans une oeuvre aussi descriptive, aussi imagée, le chef doit se laisser porter par les atmosphères successives, et laisser jouer ses musiciens avec une certaine liberté.

Quelques exemples de versions récentes, qui répondent à ces critères. Trois chefs français, Louis Langrée (avec l’orchestre de Cincinnati qu’il a dirigé de 2013 à 2024), Alain Altinoglu et son orchestre de la radio de Franfort, et Stéphane Denève, actuel chef du St Louis Symphony, ici à la tête de l’Orchestre national de France. Aucun d’eux ne joue la virtuosité, le super-contrôle, bien au contraire.

Dans ma discothèque personnelle, j’ai dénombré 27 versions différentes, dont pas mal qu’on peut qualifier d’exotiques, et qui sont loin d’être les moins intéressantes.

Kurt Masur / Gewandhaus de Leipzig

Je me rappelle très bien la surprise qui avait été celle des participants à la défunte émission Disques en Lice de la Radio suisse romande, lorsque nous avions élu – après écoute à l’aveugle – la meilleure version de Rhapsody in blue – Siegfried Stöckigt au piano, Kurt Masur dirigeant l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig !

Kirill Kondrachine / Concertgebouw Amsterdam (1977)

Voir le long article que j’avais consacré à celui qui fut l’un des plus grands chefs du XXe siècle, Kirill Kondrachine (1914-1981) : le Russe oublié

On ne trouve malheureusement plus les disques de cette fabuleuse collection de « live »…

André Cluytens / Société des Concerts du Conservatoire (1949)

Eh oui André Cluytens, en 1949, s’encanaille avec un orchestre un peu brouillon mais plus « jazzy » si possible que des collègues américains

Felix Slatkin / Hollywood Bowl Orchestra (1960)

J’ai déjà dit ici mon admiration pour le grand Felix Slatkin (1915-1963) – on évitera par charité de comparer le père, Felix, et le fils, Leonard ! – Pas loin de mettre sa version au sommet :

Neville Marriner / orchestre de la radio de Stuttgart (SWR)

On n’associe pas spontanément Gershwin à Neville Marriner (1924-2016), et on se trompe parce que sa version captée à Stuttgart n’est pas la moins réussie de la discographie

Les Américains à Paris

Gershwin a fait une visite plutôt furtive à Paris et en a rapporté un chef-d’oeuvre. Mais bien d’autres Américains ont été captivés par la ville lumière. Cole Porter (1891-1964) y passe une dizaine d’années après la Première Guerre mondiale. Il étudie avec Vincent d’Indy, rencontre celle qui deviendra sa femme, la riche héritière Linda Lee Thomas, qu’il épouse à la mairie du 18e arrondissement le 18 décembre 1919. Le Châtelet avait donné fin 2021 un spectacle intitulé Cole Porter in Paris : ma déception avait été à la mesure de l’attente d’un spectacle bien maigre.

Aaron Copland chez Nadia Boulanger

Autre hôte d’importance de Paris, le compositeur Aaron Copland (1900-1990), qui sera durablement marqué par sa rencontre avec Nadia Boulanger au conservatoire de Fontainebleau qu’il fréquente de 1921 à 1924. Conséquence de ce séjour parisien, la Symphonie pour orgue et orchestre de 1924 sera créée à New York le 11 janvier 1925 avec Nadia Boulanger.

Julius Katchen (1926-1969)

À intervalles réguliers je me replonge dans un merveilleux coffret, qui récapitule la discographie d’un formidable artiste, malheureusement disparu à 42 ans des suites d’un cancer, le pianiste américain Julius Katchen. Encore un Américain devenu Parisien, de la fin des années 50 à sa mort en 1969.

Depuis longtemps, les Brahms virtuoses autant que poétiques de Julius Katchen sont une référence. Sa version du 1er concerto avec Pierre Monteux (85 ans au moment de l’enregistrement !) reste l’une des plus fameuses qui soient.

Mais l’art de Katchen ne se réduit pas à Brahms.

En 1958, il signe avec Georg Solti l’une des versions les plus électrisantes du 2e concerto de Rachmaninov.

Et toujours impressions et humeurs du jour sur mes brèves de blog

L’été 24 (I) : du soleil dans les oreilles

Premier épisode d’une série d’été qui se déroulera selon mes humeurs, souvenirs, coups de coeur.

Quand Cleveland s’amuse

Pour les mélomanes, Cleveland est associé à l’austère figure de George Szell (1897-1970) qui fut le chef incontesté et incontestable de l’un des Big Five – comme on qualifiait le gratin des orchestres américains – de 1946 à sa mort. Mais on a oublié, ou tout simplement ignoré, que comme Boston avec ses Boston Pops et son légendaire Arthur Fiedler, Los Angeles avec le Hollywood Bowl Orchestra ou Cincinnati avec les Cincinnati Pops et Erich Kunzel, l’orchestre de Cleveland avait aussi sa formation « légère », parfois appelée Cleveland Pops, qui fut confiée au chef américain Louis Lane (1923-2016). Louis Lane fut d’abord dès 1947, à 24 ans, l’assistant de Szell, puis de 1955 à 1970 chef associé.

Sony publie un coffret, à petit prix il faut le noter, de 14 CD dont la plupart m’étaient inconnus, parce que n’ayant jamais bénéficié d’une diffusion hors USA. Pur régal, à consommer sans aucune modération. D’abord parce que c’est Cleveland, l’un des plus beaux orchestres du monde, et que, dans la partie plus classique du coffret, la patte Szell est immédiatement reconnaissable. Et même dans les pièces plus « light » tout ça reste digne et tenu (cf.la Jamaican rumba ci-après)… on ne se laisse pas aller dans l’Ohio !

Wayenberg et Schumann

Dépêchez-vous d’acheter le numéro de juillet-août de CLASSICA, si vous voulez entendre un inédit magnifique, les sonates pour piano 1 et 2 de Schumann, enregistrées en 1962 pour Thomson-Ducretet par l’immense Daniel Wayenberg, disparu en 2019 dans l’indifférence générale (lire Journal 22/09/19). Aurons-nous un jour la chance de disposer des trésors entreposés dans le fonds EMI/Warner ?

Merci en tout cas à l’ami Thomas Deschamps qui, chaque mois pour Classica déniche des incunables, nous offre ce CD

Schumann: sonate n°2 4e mvt (Daniel Wayenberg)

Dialogue au sommet : Geza Anda – Karl Böhm

Autre merveille commandée et écoutée en boucle sitôt reçue, ce généreux CD écho de deux soirées exceptionnelles, l’une à Lucerne en 1963, l’autre à Salzbourg en 1974, où deux géants se retrouvaient pour faire simplement et magnifiquement de la musique : Geza Anda (1921-1976) et Karl Böhm.

Avis mitigés

Je profite de cet entre-deux-fêtes, sans activité « rééducative » post infarctus, pour jouer les touristes à Paris. Content d’ailleurs qu’à la différence de la ridicule valse-hésitation du gouvernement belge (lire Ils n’ont donc rien compris), le gouvernement français n’ait pas décidé la fermeture ou une réduction de jauge intenable des lieux de spectacle et de culture.

Cole Porter

Mardi soir, j’étais donc au théâtre du Châtelet, où je n’étais pas retourné – mon blog en témoigne – depuis cinq ans et le spectacle de clôture de l’ère Choplin (L’anti-déprime). L’affiche promettait : Cole Porter in Paris

On a pu en profiter pour visiter un peu le grand théâtre parisien rénové. Couleurs claires et lumières crues. De la terrasse du 5ème étage (qu’on ne connaissait pas) belle vue sur le centre de Paris.

D’où vient un sentiment de pas totalement réussi, et même d’occasion manquée, dans le spectacle qu’on a vu ? Pourtant on a souvent aimé les musiciens de ce Cole Porter, Les Frivolités parisiennes (Les Bains macabres de Guillaume Connesson, Sainte Nitouche, Le Testament de tante Caroline, etc.). Ils sont toujours remarquables en format jazz band.

C’est sans doute, comme l’écrit Ariane Batelier dans Le Figaro, que : « Cole Porter a vécu à Paris de 1919 à 1939. En figure des Années folles. Il était à la fois le mari de Linda Lee Thomas, milliardaire plus âgée que lui, et l’amant de Boris Kochno, le dernier secrétaire de Serge de Diaghilev, génial créateur des Ballets russes…. On aimerait retrouver cette ambiance dans le show du Châtelet. Voir resplendir la vie de cet homme extravagant qui vivait dans un hôtel particulier au 13, rue Monsieur, se levait à l’aube pour dire ses prières, partait monter à cheval, reprenait ses esprits avec un champagne au bar du Ritz, composait sur un piano blanc et rejoignait à Venise la Café Society d’Elsa Maxwell. Cole Porter in Paris n’en garde malheureusement que la nostalgie« .

Le parti de Christophe Mirambeau, créateur de ce spectacle, de faire un récit musical – Cole Porter est incarné et (mal) chanté par trois interprètes qui se complètent et parfois se superposent – dans une suite de tableaux aux décors minimalistes (on est quand même dans un ancien temple de l’opérette !) ne fonctionne pas. « Pour Cole Porter, auteur de Kiss Me Kate, Can Can ou Anything Goes, il faudrait un show à tout casser, on a un « récit musical », avec textes platement didactiques en français sur la vie du musicien américain, qui enchaînent sur des chansons en anglais. Cole Porter flotte dans des habits trop grands. Cependant, passé la déception, le spectacle, s’il ne comble pas les regards, s’écoute du moins avec un certain plaisir. (Le Figaro)

Je dois aussi ajouter qu’il manque à ce « show » notamment et même surtout chez les chanteurs et chanteuses ces caractérisations vocales qui restent en mémoire une fois éteints les feux de la rampe.

Mais soyons heureux que, malgré une brève interruption pour cause de « cas contact », ce spectacle puisse avoir lieu.

Les frères Morozov

Les Karamazov de Dostoievski étaient trois, les Morozov dont la collection est actuellement présentée à la Fondation Vuitton étaient deux : Ivan né en 1871, mort il y a cent ans le 21 juillet 1821.

Ivan Morozov peint par Edouard Serov devant une toile de Matisse que les frères avaient achetée.

Le frère aîné, Mikhaïl, né en 1870, est mort jeune, à 33 ans.

Avant de dire un mot de ce qu’on a vu ce mercredi, cette remarque sur les conditions d’accueil et de non-respect du public d’un établissement voulu et conçu par Bernard Arnault comme devant être exemplaire.

Comme dans tous les musées, et singulièrement depuis la crise sanitaire, il faut réserver à l’avance une date et une heure.

Ce qu’on avait fait pour 11h30 aujourd’hui. Moyennant quoi, à 11h25, une file immense piétinait sous la pluie (et sans parapluie Vuitton offert par le musée !) tandis que finissaient seulement d’entrer les gens qui avaient réservé pour 11 h!

Le résultat c’est qu’une fois parvenus à l’intérieur, dans un hall d’accueil d’ailleurs exigu où il faut demander son chemin pour trouver les toilettes, ou les vestiaires complètement débordés (la fondation Vuitton doit être le seul musée au monde où on voit des visiteurs se promener dans les salles d’exposition avec des parapluies dégoulinants !), l’affluence est telle qu’il faut prendre la foule à revers et passer au plus près des toiles pour apercevoir ce qu’on nous y présente.

Le respect des distances ? l’aération dans des lieux où les gens s’agglutinent ? Il est vrai qu’à entendre pas mal de réflexions, on se demande ce que certains font ici – ce doit être le « must » à faire à Paris pendant les fêtes !

Quant à l’exposition elle-même, elle mérite la visite, même si on est loin du choc ressenti lors de l’exposition Chtchoukine (L’imprononçable collection) il y a cinq ans.

Une collection certes impressionnante par la quantité d’oeuvres rassemblées, mais peu de chefs-d’oeuvre inconnus ou exceptionnels.

Prédilection des frères Morozov pour Pierre Bonnard.

Ici un portrait de Fiodor Chaliapine par Constantin Korovine.

Un Cézanne bien connu

Un Edvard Munch plus rare.

On est en revanche saisi par les grands décors peints qu’Ivan Morozov avait commandés en 1907 à Maurice Denis pour la salle de musique de son hôtel moscovite.

Jessye Norman : Les chemins de l’amour

J’ai grandi musicalement avec Jessye Norman, disparue hier à quelques jours de son 74ème anniversaire.

Mes souvenirs s’emmêlent mais c’est d’elle que j’ai appris d’abord par le disque et la télévision des pans entiers de répertoire, français notamment.

Premier disque de mélodies françaises avec ces « Chemins de l’amour » hyper sophistiqués entendus dans un Grand Échiquier, qui se sont à jamais gravés dans ma mémoire, malgré Yvonne Printemps, Felicity Lott et autres voix plus « légères »

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Et à peu près en même temps – une Tribune de France Musique peut-être ? – quelques années avant que j’aie la chance de travailler avec lui, la première des trois versions du Poème de l’amour et de la mer de Chausson qu’a enregistrées Armin Jordan. À nouveau un choc puissant, que ne supplanteront pas Irma Kolassi ou Felicity Lott et Françoise Pollet (les deux autres solistes d’Armin Jordan dans ce Poème)

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Et puis les incursions de la chanteuse originaire de Géorgie dans son répertoire natif de songs, dans la comédie musicale.

Le marketing déjà…mais à bon escient !

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Ne viendront que plus tard ses incarnations lyriques, toujours au disque, jamais sur scène.

Des Mozart, Strauss, Wagner, Verdi, Offenbach même, mais toujours ce sentiment que la voix d’or en fusion, le timbre unique de Jessye Norman se fondaient difficilement dans des ensembles, ne s’entendaient, ne s’écoutaient qu’en seule majesté. Quelques ratages, mais si peu (impossible Carmen avec Seiji Ozawa).

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Et un jour je crois bien que c’était au Théâtre des Champs-Elysées (?) un unique récital. La diva dans toute sa splendeur, tout ce qu’on a déjà dit d’elle, le port altier d’une souveraine de l’Antiquité, la voix longue et charnelle, l’attention presque maniaque au texte, à la diction au risque du maniérisme. Inatteignable diva !

La voix de Doris Day

Plus personne, en dehors des gens de sa génération, et peut-être un peu de la mienne, ne se rappelle qui était vraiment Doris Day, l’actrice et chanteuse américaine disparue le 13 mai à l’âge respectable de 97 ans ! Même si l’AFP et Le Monde titraient : Doris Day, star hollywoodienne des années 50 et 60, est morte

Une carrière au cinéma, qui ne lui a jamais valu la reconnaissance de Hollywood justement, et qui se résume dans la mémoire collective, à un rôle et une chanson dans L’homme qui en savait trop d’Alfred Hitchcock

J’avoue ne m’être jamais passionné pour les comédies auxquelles la blonde Américaine s’est prêtée, sans y laisser un souvenir impérissable…

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Mais Doris Day, pour moi et depuis longtemps, c’est une voix, une grande voix, qui m’est chère et proche. Une voix large, puissante, vibrante et pourtant chargée de fêlures, de raucités, caressante sans être mièvre, Comme l’indique  la très complète notice que lui consacre Wikipediaune authentique « crooner » . La comparaison avec les « vedettes » ou supposées stars de la chanson d’aujourd’hui est cruelle…

Etablir une discographie de Doris Day relève de l’impossible. Comme pour ses confrères masculins, Sinatra, Dean Martin, Bing Crosby, c’est la grande pagaille, on trouve tout et n’importe quoi. S’en tenir à des éditeurs sérieux, et faire ses propres compilations…

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Un mois après l’incendie de Notre Dame de Paris, on ne se lasse pas de réécouter cette version – ma préférée ! – de I love Paris de Cole Porter

Paris, centre du monde

Si vous ne vous en étiez pas encore rendu compte, vous savez depuis hier soir que Paris est le centre du monde.

Paris bloqué, Paris coincé, Paris prisonnier, parce que Paris enneigé, Paris en hiver !

La démesure du traitement de l’information météorologique atteint des sommets de… ridicule. Il neige sur le Massif central, dans les Vosges, ou dans les Alpes, le trafic routier, ferroviaire en est touché, personne n’en parle, ce n’est que la province. Mais Paris, la région parisienne….

Les Parisiens découvrent, en février, qu’on est en hiver, que la circulation devient plus compliquée, et c’est un événement mondial. Avec son cortège de « directs », tous ces malheureux naufragés de la route, et même un ancien premier ministre qui twitte de rage sur le retard pris par son TGV. À vrai dire, il est scandaleux que ni le président Macron ni son gouvernement n’aient pris les mesures nécessaires pour détourner la neige de la région parisienne…

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Ces photos ont été prises… il y a exactement 5 ans. Histoire de rappeler aux oublieux que la neige peut tomber en hiver sur la capitale.

Qu’ensuite, on puisse pointer des dysfonctionnements, une mauvaise information, il appartiendra aux responsables de les prendre en considération, de les corriger, mais de grâce qu’on garde un tant soit peu le sens de la mesure dans le traitement de l’information. Voeu pieux je sais !

Un peu de musique pour oublier ces tourments…

Every time I look down on this timeless town
Whether blue or gray be her skies.
Whether loud be her cheers or soft be her tears,
More and more do I realize:
I love Paris in the springtime.
I love Paris in the fall.
I love Paris in the winter when it drizzles,
I love Paris in the summer when it sizzles.
I love Paris every moment,
Every moment of the year.
I love Paris, why, oh why do I love Paris?
Because my love is near. (Cole Porter)
Une dernière photo prise aujourd’hui… à Montpellier (où l’on a aperçu quelques flocons hier soir)
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