Je viens d’enchaîner trois soirées aussi différentes que possible, mais passionnantes parce qu’il est rare de passer d’un univers à l’autre dans un laps de temps aussi resserré.
Sauvé par Lambert
Je me rappelle avoir programmé Le Roi David d’Arthur Honegger à Liège il y a largement plus de vingt ans, déjà à l’époque je souhaitais avoir Lambert Wilson comme récitant, mais je n’avais pas son contact et je ne voulais pas passer par un intermédiaire. Par un ami commun, Paul M. j’avais obtenu son 06, il m’avait répondu très agréablement, au milieu de travaux de peinture de son appartement ! Et rappelé quelques jours plus tard pour me dire que, malheureusement, il n’était pas disponible aux dates prévues. J’attendrai 2016 et le concert d’ouverture du Festival Radio France pour travailler avec lui, et cette fois c’est lui qui m’avait sollicité !

Jeudi dernier, Radio France proposait ce Roi David d’Honegger qui est devenu rare au concert. J’y suis donc allé, et l’ai couvert pour Bachtrack : Le Roi David sauvé par ses interprètes

Le concert est (ré)écoutable sur France Musique.
La Philharmonie en joie
En choisissant de « couvrir » le concert du Chineke! Orchestra à la Philharmonie vendredi soir, je m’interrogeais sur la pertinence d’un programme censé valoriser la « diversité » – l’un de ces concepts qui servent autant qu’ils desservent la cause qu’ils sont censés défendre. J’avais acheté il y a peu un disque de cet orchestre, consacré à la compositrice Florence Price, donc je savais à quoi m’attendre quant à la qualité de la formation.

Comme je l’écris pour Bachtrack (L’éclatant succès du Chineke! Orchestra), toutes mes réserves, si j’en avais, ont été vite levées devant l’enthousiasme des interprètes et d’un public qui manifestement – il y avait beaucoup d’invitations de Télérama – était en grande partie composé de novices.

Le violoncelliste anglais, très bien entouré (Benjamin Grosvenor au piano, Nicola Benedetti au violon et Santtu-Matias Rouvali à la direction) est à retrouver sur ce disque récent :
Mais le vrai choc, la surprise de la soirée, c’est cette Negro Folk Symphony de William Levi Dawson (1899-1990), empoignée avec une joie communicative par Roderick Cox
Avantage à Roderick Cox dans cette version toute récente disponible sur les sites de streaming




Les contes de l’Opéra-Comique
Samedi, retour dans l’une de mes salles préférées de Paris, l’Opéra-Comique, pour le spectacle qui ouvre la saison, les Contes d’Hoffmann d’Offenbach.

Mes impressions à lire sur Bachtrack : Des Contes d’Hoffmann déconcertants à l’Opéra-Comique.
Je n’ai pas entendu samedi dernier l’un des airs que j’aime le plus dans cet ouvrage, mais il paraît qu’il n’est pas « original ». N’empêche que José Van Dam sait faire « scintiller les diamants » d’Offenbach !
Les à-côtés, les coulisses de ces trois soirées et bien d’autres réactions à lire dans mes brèves de blog.













































