J’évoquais, il y a quelques jours, l’excellente surprise que constitue le coffret édité par Supraphon en hommage au pianiste tchèque Ivan Moravec (1930-2015) – lire Légendaires -.

Il faut absolument écouter – pour ce qui me concerne, c’est une découverte – les Beethoven, sonates et concertos, que le pianiste tchèque a gravés pour l’essentiel au début de sa carrière. Et en grande partie à New York où la Connoisseur Society – un label fondé par Alan Sliver et James Goodfriend (un tel patronyme ne s’invente pas!) pour aider à faire connaître les musiciens venus de l’autre côté du Rideau de fer – l’avait invité dès 1962.
Il y a, dans ce coffret :
- les concertos n°3 (dir. Vaclav Neuman, 1979), et n°4 (dir. Martin Turnovsky, 1963)
- les sonates 8, 14 (New York 1964), 23 (New York 1966), 26 (New York 1969)
- les bagatelles op.33/4 et WoO 59 « à Elise » (New York 1970)
Tout est admirable, la technique superlative du pianiste qui se fait oublier, un art de phraser, même dans les passages les plus vétilleux, et une prise de son magnifique… véritablement de connaisseur !