Je l’aimais bien Yvette Horner, disparue hier, à 95 ans, au terme d’une belle vie bien remplie (La diva de l’accordéon)
Je l’aimais bien parce que c’était une authentique musicienne, et parce que c’était l’accordéon, un instrument qui m’a toujours ému, dans quelque répertoire que ce soit.
J’ai un souvenir merveilleux du Casse Noisette de Maurice Béjart donné au Châtelet à Paris en 2000, dans lequel Yvette Horner était la « Fée marraine »(elle apparaît à 41′)
Tchaikovski lui-même intégrait, dès 1883, quatre petits accordéons (des bayans) à sa Suite n°2 pour orchestre (à partir de 24′)
Et l’accordéon, onirique, poétique, on l’entendra encore, le 15 juillet prochain, au Festival Radio France, sous les doigts de Roland Romanelli, aux côtés d’Isabelle Georges, Frederik Steenbrink et de l’orchestre de Pau dirigé par Fayçal Karoui. (à 2’03 sur cette vidéo)