C’est entendu, il ne sert à rien de s’interroger sur la pertinence, la nécessité, pour une chaîne de télévision de service public – France 2 – d’offrir sept heures ininterrompues de direct à un mariage princier outre-Manche.

Finalement, cette twitteuse invétérée, qui râle plus souvent qu’à son tour, doit avoir raison : « C’est fou le nombre de gens qui ne comprennent pas qu’on puisse kiffer un beau mariage. Désolée, mais moi, ça me fait un bien fou de regarder ces gens heureux, bien habillés, riches… J’ai zéro aigreur. J’ai un plaisir de gamine à voir des jolies robes, une déco de malade… ça fait du bien de voir du beau, des trucs d’un autre siècle, d’un monde qui disparait petit à petit… On continuera à stresser et à faire la gueule demain, promis, mais là, laissez-nous nous émerveiller ».
Je me suis satisfait de l’un des multiples résumés diffusés par toutes les chaînes en une de leurs JT.
Beaucoup d’internautes ont relevé le haut niveau des prestations musicales qui ont accompagné la cérémonie. Il faut reconnaître aux Britanniques une évidente supériorité en la matière !
Le choix de musiques fait par les jeunes mariés (ou à eux conseillé !) est plutôt bien venu
https://www.youtube.com/watch?v=9qFyQmVyoJM
L’Ode pour l’anniversaire de la reine Anne de Haendel n’est pas l’oeuvre à laquelle on aurait pensé d’emblée. Il faut dire qu’on a le choix dans l’oeuvre du compositeur allemand natif de Halle, devenu sujet britannique : que d’odes et hymnes (comme les Coronation Anthems) pour les célébrations, funérailles, anniversaires, couronnements royaux !

Le compositeur John Rutter (né en 1945) est une star outre-Manche, il perpétue une tradition chorale si profondément ancrée dans l’âme britannique.

L’hymne Lord of All Hopefulness,entamé par la royale assistance de l’église St.George de Windsor, est l’oeuvre d’une femme Joyce Anstruther (1901-1953) qui eut quelques succès littéraires.
La prestation du jeune violoncelliste Sheku Kanneh-Mason (né en 1999) a été particulièrement remarquée.

Sheku a enchaîné trois oeuvres, accompagné par l’orchestre de la BBC du Pays de Galles, dirigé par Christopher Warren-Green.
D’abord une Sicilienne faussement attribuée à la musicienne autrichienne Maria Theresa von Paradies (1759-1824), Elle a en réalité été composée par le violoniste Samuel Dushkin qui prétendit l’avoir découverte et qui se serait inspiré d’un thème de la sonate pour violon (opus 10 n°1) de Carl Maria von Weber.
Puis une transcription, réalisée par Pablo Casals, d’une célèbre mélodie de Gabriel Fauré, Après un rêve.
Enfin le célébrissime Ave Maria de Schubert, qui avait toute sa place dans une célébration religieuse britannique, la mélodie de Schubert trouvant son origine dans La dame du lac de Walter Scott !

C’est évidemment la prestation du Kingdom’s Choir qui aura fait la plus forte impression :
Avec Stand by Me de Ben E.King et le gospel This little light of mine.
PS. Pendant que quelques millions de téléspectateurs suivaient minute par minute ce princier mariage, je redécouvrais ou découvrais des enregistrements du chef finlandais Esa-Pekka Salonen, rassemblés dans un généreux coffret. Détails ici : Salonen, le maître du XXème siècle.

Tout occupé à préparer mon rendez-vous avec le public de Montpellier vendredi soir (voir
Malheureusement, Sabine Devieilhe annoncée hier soir a dû déclarer forfait pour cause de cordes vocales grippées. Mais Raphael Pichon, ses choristes et ses musiciens n’ont pas failli à leur réputation. Avec eux, c’est toujours comme si on redécouvrait, d’une oreille débarrassée de ses confortables habitudes, des partitions pourtant si familières, mais rien n’est jamais fait pour l’épate, l’esbroufe.















Tout près du Goldschmidtstrasse 12, la maison Mendelssohn.
Le bureau de travail de Felix Mendelssohn.
Au mur le célèbre portrait du compositeur par 
Une petite salle de musique de chambre.
La maison-musée évoque aussi l’incroyable précocité et multiplicité des talents de Felix Mendelssohn-Bartholdy. Avec une série d’aquarelles faites par le compositeur durant ses nombreux voyages, comme celle-ci réalisée à 






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(La nouvelle salle du Gewandhaus, inauguré le 8 octobre 1981, pour célébrer le bicentenaire de la fondation de l’
(L’ancien hôtel de ville)
(L’église 
(L’église 

(Le choeur de l’église Saint-Thomas et la tombe de J.S.Bach)
(L’école Saint-Nicolas, devenue musée, où
(La statue de 























