Je n’ai pas attendu d’être voisin de la famille Bescherelle (à Valmondois) pour m’intéresser à la langue française, à son bon usage et à ses évolutions, le nombre d’occurrences sur ce blog – Le français est un combat – en témoigne (avez-vous testé ma dernière chère dictée ? ).
L’étymologiste musicien
Sur les réseaux sociaux se développent depuis quelques mois des profils, des sites, qui traitent de la langue française, corrigent nos erreurs, dictent le bon et le vrai, parfois de manière simpliste ou caricaturale – mais c’est bien le signe d’un intérêt grandissant, notamment des plus jeunes, pour les étrangetés de notre langue. L’un de ces profils n’a pas pu m’échapper : il s’appelle, dans la vraie vie, Sébastien Grimaud, il est musicien, professeur de latin-grec, et, sur les réseaux, il est Etymocurieux
Ouest France lui a consacré un beau portrait : Le prof de latin-grec est l’Etymocurieux d’Instagram
L’intéressé lui-même accepte la rançon de son succès : il y a tant d’esprits tordus qui ne comprennent pas qu’un jeune homme au look très actuel s’exprime aussi bien, et puisse être aussi un bon musicien. Mais il y a, heureusement, beaucoup plus (plus de 40.000 abonnés à sa chaine YouTube) d’adeptes de cette pédagogie souriante et cultivée.
Merci professeur !
Pour peu qu’on voyage un peu et qu’on regarde TV 5 Monde, souvent la seule chaîne francophone disponible, on a forcément déjà vu ce visage devenu familier.

On ne connaît pas forcément son nom – Bernard Cerquiligni – ni son oeuvre, abondante et nécessaire, dans le domaine de la langue française.
Un de ses derniers ouvrages a attiré mon attention – et pour cause puisque – je l’ignorais – Bernard Cerquiligni est comme moi – Les pièges du français – est un chaud partisan, et même dans son cas, un acteur de la simplification de notre langue.

« Force est de se rendre à l’évidence : la réforme de l’orthographe de 1990, dont Bernard Cerquiglini fut l’un des maîtres d’oeuvre, n’a pas rencontré le succès escompté. Pourquoi d’ailleurs aurait-elle réussi là où toutes les autres ont échoué ? Car elles furent nombreuses, les tentatives de remédier à « l’absurdité de notre orthographe, qui est en vérité une des fabrications les plus cocasses du monde » (Paul Valéry). Pédagogues, grammairiens, linguistes et écrivains, de Ronsard à Queneau, de Louis Meigret à Ferdinand Brunot, tous se sont heurtés au mieux à des réticences, au pire à une levée de boucliers. À qui la faute ? Bernard Cerquiglini rouvre l’enquête et part à la recherche des coupables, ces opposants à la simplification orthographique. Ah ! Si seulement nous étions tous adeptes du « phonocentrisme », nous pourrions écrire les mots comme nous les prononçons. Mais précisément : et si notre langue ne se prêtait pas à un tel idéal de graphie ? Ne vaudrait-il pas mieux réformer les réformateurs ? Retour sur un crime dont les complices ne sont pas nécessairement ceux qu’on croit.. » (Présentation de l’éditeur)
Le débat reste ouvert…
Et toujours humeurs et réactions sur mes brèves de blog

























































Le manoir de Colombières, siège du musée Daubigny.


Charles-François Daubigny, Moulins à Dordrecht (1872)
C.F. Daubigny, La Haie basse, paysage animé
K.Daubigny, Bords de l’Oise près d’Auvers (1885)
Karl Daubigny, Péniches sur l’Oise (1876)
K.Daubigny, Pêcheurs à pied à Villerville
K.Daubigny, Côtes rocheuses à Pen’march
Pierre-Emmanuel Damoye (1847-1916), Le Vallon (1883)
C.F. Daubigny, La Seine à Herblay
C.F. Daubigny, Paysage idéal (1839)
C.F. Daubigny, La Fête villageoise
C.F. Daubigny, Retour à la ferme, site d’Optevoz
Corot, Une Allée dans les bois de Wagnonville (1872)
Corot, Un Ruisseau, environs de Beauvais (1860-1870)
Corot, Mantes le matin (1865-1868)
Corot, Le Lac, effet de nuit
Corot, Le Coup de vent (1865-1870)
Corot, Le Pêcheur en barque auprès des saules (1870-1872)
Corot, Ville d’Avray, l’étang à l’arbre penché
Corot, La Vasque de la Villa Médicis (1825-1828)
Eugène Lavieille (1820-1889), Le Repos du jeune garçon
Corot, Jeune Italien assis (1825-1827)









