J’ai le mois de décembre révolutionnaire !
Amusant de relire cet article du 17 décembre 2016 : Révolutions. Il y est question de Macron, Mélenchon, Fillon et de quelques Russes.
En décembre 2017, j’avais fait un tour à Chemnitz, cette cité industrielle de l’ex-RDA, appelée Karl Marx Stadt de 1953 à 1990, où ont eu lieu, l’été dernier, de violentes manifestations de néo-nazis
(La fameuse sculpture monumentale de Lev Kerbel décidée en 1953… finalement érigée en 1971 !)
Et il y a quelques jours, à Berlin retrouvailles inattendues avec Karl Marx et son camarade Friedrich Engels…
Une petite place tout près de l’Alexanderplatz, la plupart des touristes s’arrêtant à peine, et parmi ceux qui prenaient des photos, deux noms qui ne disaient rien à personne !
Peu avant de partir à Berlin, j’avais repéré et acheté chez mon libraire favori un petit bouquin au titre intrigant :

Alain Badiou n’est pas ma tasse de thé, et ce qu’on appelle « la présentation de l’éditeur » ferait plutôt office de repoussoir :
Un voyage en Transsibérien ? Non, une méditation personnelle sur les deux révolutions du XXe siècle, les deux grandes victoires qui démontrèrent que l’impossible peut parfois survenir. Des « Thèses d’avril » de Lénine (1917) à la « Décision en 16 points » du Parti communiste chinois (1966), Badiou montre combien était intelligente et généreuse la pensée qui sous-tendait l’action révolutionnaire. Si pour finir ces deux révolutions ont échoué, victimes de la coalition disparate des cadres du parti, de l’armée comme toujours conservatrice et de l’esprit petit-bourgeois, leur histoire est pleine d’enseignements pour tous ceux qui croient en l’avenir du communisme.
La « générosité » de la pensée léniniste ou maoïste ? L’avenir – forcément radieux – du communisme ? On se pince… et puis on lit ! Et on redécouvre, en effet, des faits, des situations, des prises de position, qui ont été décisifs dans la « bascule » révolutionnaire des événements de 1917 en Russie et de la « révolution culturelle » chinoise de 1966.
J’ai toujours pensé que pour combattre une idéologie, un sectarisme, il fallait en connaître les ressorts et les origines. Et donc lire les penseurs, philosophes, sociologues qui les promeuvent et les défendent. En l’occurrence, la stature intellectuelle et le talent de plume d’Alain Badiou confortent son propos, s’ils n’excusent en rien ses errements, ses complicités avec les pires régimes qui soient.

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Hors de la place Saint Marc et du Rialto, le calme des places et des canaux
Sur le pont de l’Accademia, vue sur le Grand Canal et la Salute

(Campo San Stefano)
(Façade de l’


Dans la gigantesque nef de 

(Pékin, temple du Ciel)





Shanghai c’est tout de suite une autre histoire, la salle est plus ancienne, sonne plus sec, le public est manifestement plus habitué. La bonne idée c’est l’affichage de part et d’autre de la scène du programme et des interprètes. Le même programme qu’à Pékin, mais reçu plus chaleureusement, l’intuition que la pratique du concert classique est plus répandue ici.

C’est pourtant là qu’ont lieu les grands événements musicaux (
















Puis on arrive dans un quartier de jolies villas années 30, dont l’une des résidences de Chou-En-Laï (on y reviendra), et on quitte la douceur ombragée de ces rues d’antan, pour prendre le métro et rejoindre les jardins de Yu et le complexe de temples, rues anciennes et maisons basses qui les entourent.











