#FestivalRF22 #SoBritish
Arrivé ce dimanche à Montpellier, je découvre une ville pavoisée aux couleurs du Festival Radio France, avec sans doute pour beaucoup un sentiment de déjà vu, l’affiche rappelant les milliers de drapeaux vus à Londres pendant les cérémonies du jubilé de platine de la reine Elisabeth II.


Aux journalistes qui m’interrogent sur les « temps forts », voire mes concerts préférés, je réponds invariablement qu’on ne demande jamais à un père de choisir parmi ses enfants ! Et que si nous avons programmé ces artistes, ces oeuvres, ces lieux, c’est que nous sommes convaincus que chaque concert sera exceptionnel ! L’eau tiède, le mainstream, très peu pour nous !
Maxim et le SCO
Mais il est vrai que si je suis allé passer quelques jours en Ecosse à l’automne 2019 (From Scotland), c’était pour préparer une invitation à laquelle je tenais particulièrement : celle du Scottish Chamber Orchestra, et de son actuel chef, Maxim Emelyanychev, à peine plus âgé (33 ans) que le pianiste Benjamin Grosvenor.
C’est peu dire que Maxim Emelyanychev est un surdoué, claveciniste, pianiste, chef, abordant avec une égale curiosité et une même réussite les répertoires les plus vastes. Et en particulier la période « classique ».

Le jeune chef a gardé un lien fort – aujourd’hui interrompu pour les raisons que l’on sait – avec les musiciens de sa ville natale, comme en témoigne ce disque passionnant.
Avec le Scottish Chamber Orchestra, il a gravé une 9ème symphonie de Schubert qui redonne un fameux coup de jeune, sans les excès narcissiques de certains (ne suivez pas mon regard : Prétention), à une oeuvre d’un jeune homme de 30 ans (Schubert est mort à 31 ans en 1828 !).

Je ne peux évidemment que conseiller vivement d’assister aux deux dernières soirées du Festival, avec le Scottish Chamber Orchestra, Maxim Emelyanychev et en soliste Benjamin Grosvenor.
Le jeudi 28 juillet, avec le programme suivant (Flower of Scotland)
Vaughan-Williams : Fantaisie sur un thème de Thomas Tallis
Beethoven : Concerto pour piano n°4
Mendelssohn : ouverture Les Hébrides
Mozart : Symphonie n°38.
Le vendredi 29 juillet, pour la Last Night, la première française de Eleven de James MacMillan (je reparlerai de ce compositeur et de la scène actuelle de la création britannique), le concerto n°3 de Beethoven et la dernière symphonie de Haydn, la n°104 bien nommée « Londres ».
Réservation recommandée : lefestival.eu

(De précieux témoignages de la présence de 


(L’agonie du Christ au jardin des Oliviers, 1590)
(L’adoration des bergers, 1579)
(Portrait du cardinal Nino de Guevara – vers 1600)




(Portrait de Toulouse-Lautrec par Henri Rachou, 1893)
(Jane Avril dansant, 1892)
(Le divan, 1893, musée de Sao Paulo)
(Clownesse Cha-U-Kao, 1895)
(Au Moulin Rouge, 1892-95, Chicago Art Institute)
(Bal du Moulin de la Galette, 1889)
(Portrait du Docteur Bourges, 1891, Pittsburgh Carnegie Museum)
(Carmen Gaudin, 1884, Williamstown)
Paul Delvaux,
René Magritte, Le temps menaçant, 1929





Matisse, La séance de peinture, 1919


Samedi soir, c’est Tosca de Puccini qui était à l’affiche du 





Buchanan Street
George Square

La
La statue du missionnaire et explorateur 


Sur la colline jouxtant la cathédrale, se dresse un impressionnant cimetière, la 









Un Vermeer de grand format au sujet étonnant : Le Christ dans la maison de Marthe et Marie (1654-55)
Rembrandt, Autoportrait, 1657
Botticelli, La Vierge en adoration, 1485
Raphael, La Vierge à l’enfant (Madonna Bridgewater), 1508
Le Tintoret, La mise au tombeau, 1563
Jan Steen, L’école des filles et des garçons, 1670
Van Gogh, Pruniers en fleurs, Arles 1888
Degas, Avant la représentation, 1890
David Gauld, Sainte Agnes, 1890




(La statue d’
Le château et la vieille ville
Le château d’Edimbourg où est née 





Le palais royal d’














