Scottish National Gallery of Modern Art
Avant de quitter Edimbourg (Journal d’Ecosse), une visite obligée, à la sortie de la ville, à la Scottish National Gallery of Modern Art.
Paul Delvaux, L’appel de la nuit, 1938
Les Belges Paul Delvaux et René Magritte sont bien servis.
René Magritte, Le temps menaçant, 1929
René Magritte, La légende des siècles, 1950
Edouard Vuillard, Le pot de fleurs, 1900-1901
Edward Baird, La naissance de Venus, 1934
Picasso, Lee Miller, 1937
Pierre Soulages, Peinture 3 novembre 1958, 1958
Francis Bacon, Study for a Portrait March 1991, 1991
Matisse, La séance de peinture, 1919
André Derain, Collioure, 1905
Ernst Ludwig Kirchner, Théâtre japonais, 1909
John Duncan Ferguson, Portrait of Anne Estelle Rice, 1908
Les inconnus de Tosca
Samedi soir, c’est Tosca de Puccini qui était à l’affiche du Scottish Opera, au Théâtre Royal – c’est le nom exact, en français, de l’établissement – de Glasgow
Rien ni personne, a priori, ne retenait l’attention dans la distribution d’une représentation qui annonçait la reprise d’une très ancienne mise en scène (1980) d’Anthony Besch convoquant les mânes de Mussolini – et le dictateur lui-même dans le Te Deum du premier acte ! –
Et pourtant, comme cela m’est déjà arrivé plusieurs fois dans les lieux parfois les plus improbables (à Burgas en Bulgarie, à Split en Croatie), j’ai découvert des voix magnifiques, un orchestre somptueux… et une mise en scène qui fonctionne admirablement.
C’est la jeune soprano galloise, Natalia Romaniw, que je ne me rappelle pas avoir déjà vue sur une scène continentale, qui incarne une Tosca capiteuse, à la voix longue, pulpeuse et remarquablement homogène sur toute la tessiture, une découverte pour moi.
Son Cavaradossi est le ténor, gallois lui aussi, Gwyn Hughes-Jones, belle prestance, voix généreuse sans excès, tandis que le baryton anglais Roland Wood incarne, voix et physique, un Scarpia fourbe et tordu à souhait. Mêmes qualités vocales et scéniques remarquables pour les rôles d’Angelotti (Dingle Yandell), du Sacristain (Paul Carey Jones), et des deux policiers.
On se gardera d’insister sur le fait que ce plateau est exclusivement britannique ! Tout comme le chef Stuart Stratford, directeur musical de l’Opéra d’Ecosse depuis 2015.
Glasgow on the Hill
La vieille ville d’Edimbourg est édifiée sur une colline dominée par un imposant Castle, tandis que la New Town se déploie en contrebas, le centre de Glasgow est enserré dans un étroit tissu d’autoroutes urbaines, et semble parfois avoir des airs de San Francisco, avec des rues à forte pente et des immeubles très typés début XXème siècle.
Buchanan Street
George Square
La statue du missionnaire et explorateur David Livingstone sur le parvis de la Cathédrale Saint-Mungo
Sur la colline jouxtant la cathédrale, se dresse un impressionnant cimetière, la Glasgow Necropolis.