Giacomo Puccini est mort il y a cent ans, le 29 novembre 1924, à Bruxelles, des suites d’un cancer de la gorge pour lequel il subissait un traitement expérimental dans la capitale belge. Je lis, ici et là, qu’on « célèbre » le centenaire de sa mort, expression pour le moins malheureuse. Pourquoi pas « happy birthday » pendant qu’on y est !

J’ai consacré une partie de mon été 2022 à visiter les lieux du compositeur, sa maison natale à Lucques, sa résidence, somme toute modeste, à Torre del Lago (lire Puccini à Lucca, Puccini à Torre del Lago

Je laisse à d’autres le soin d’établir des discographies, de comparer les versions de ses opéras – je l’ai fait moi-même dans mes précédents articles.
Aujourd’hui, j’ai envie de livrer quelques coups de coeur, quelques trésors bien cachés dans ma discothèque, peut-être des artistes un peu oubliés.
Virginia Zeani (1925-2023)

Jussi Björling (1911-1960)

Felicia Weathers (1937-)

Julia Varady (1941-)
Tant de souvenirs de et avec Julia Varady (lire Julia Varady 80#) … et de Marcello Viotti qui dirige ce disque

Elisabeth Schwarzkopf (1915-2006)
On n’attend pas vraiment Elisabeth Schwarzkopf dans Puccini, mais on aime, c’est tout !
Teresa Stich-Randall (1927-2007)

Autre cantatrice inattendue dans Puccini, mais qui ne craquerait pas à cette voluptueuse confidence ?
Fritz Wunderlich (1930-1966) / Pilar Lorengar (1928-1966)

Quand l’amour éperdu se chante en allemand… sublimes Fritz Wunderlich et Pilar Lorengar
Bruno Previdi (1928-1988)
D’un ténor italien dont je ne sais pas grand chose, Bruno Previdi, quelques airs sur un disque-compilation

Et puis on a la chance de pouvoir revoir cette Bohème de rêve qu’on avait adorée en juin 2023 au théâtre des Champs-Elysées, avec la fine fleur des chanteurs d’aujourd’hui
Je renvoie à mes précédents articles sur Puccini et à une sorte de discothèque idéale de ses grands ouvrages et si je ne les ai, à dessein, pas mentionnés ici, je reviens évidemment souvent à Freni, Pavarotti, Karajan, Maazel, Scotto, etc.
Pour un prix modique, le coffret qu’édite Warner n’est pas inintéressant, pour qui veut retrouver quelques grandes gloires du passé.








La façade et les abords extérieurs sont dans un triste état. L’intérieur a heureusement été restauré dans ses premières splendeurs.

Ce qu’on voit de la loge royale

(Le grand foyer ajouté en 1937)



