Ne comptez pas sur moi pour en rajouter dans le flot d’hommages qui saluent la disparition de Tata YoYo !
Oui parce que 70 ans de carrière se résument, pour 98% des commentaires et des articles, à une chanson et à la figure d’une blonde rigolote !
Je suppose que, quand viendra son tour, son amie Line Renaud – née deux semaines après Annie Cordy – sera, elle aussi, résumée à sa Cabane au Canada.
Sans doute est-il difficile d’imaginer aujourd’hui ce qu’ont été les carrières de telles personnalités !
On réécoutera avec bonheur les deux émissions que Benoît Duteurtre lui avait consacrées sur France Musique il y a dix ans : Annie Cordy invitée de Benoît Duteurtre
La comédie musicale, l’opérette, les revues, le cabaret, après un enseignement classique de la musique, oui Annie Cordy a su tout faire, même des chansons populaires, qui nous font du bien.
D’autres ont dit la force de travail, la rigueur de la chanteuse disparue ce vendredi 4 septembre.
Une belle actrice
Je regrette, qu’à part Michel Denizot qui a immédiatement twitté sur cet aspect, on n’ait que peu mentionné l’actrice remarquable qu’a été Annie Cordy – souvent à contre-emploi de la chanteuse « rigolote » –
Au concert
J’ai, quant à moi, le souvenir d’avoir plusieurs fois vu Annie Cordy au concert, à Pleyel ou au Théâtre des Champs-Elysées, petite dame emmitouflée que peu de spectateurs reconnaissaient. À chaque fois que l’Orchestre philharmonique royal de Liège se produisait à Paris, je l’invitais. Elle était toujours présente et se confondait en remerciements qu’on ait pensé à la convier ! Elle me confiera une fois que ses plus grandes émotions musicales c’est au concert « classique » qu’elle les éprouvait !