J’ai cru ne pas y arriver. Ce « pont » de la Toussaint à Tanger aurait pu ne pas exister ! Une météo catastrophique sur Montpellier que je devais quitter hier après-midi, un vol qui risquait d’être annulé (et qui ne l’a heureusement pas été !), un TGV réservé par précaution (parti de Montpellier Saint-Roch avec 5 heures de retard !) Un passeport récupéré in extremis à Paris (alors que la compagnie aérienne marocaine m’avait simplement demandé un numéro de carte d’identité !), les embouteillages de veille de long week-end, mais finalement un excellent vol Orly-Tanger.
Le Maroc c’était un souvenir déjà ancien. En novembre 1997, Marrakech, la traversée de l’Atlas, Ouarzazate, Essaouira, Casablanca, multiples bonheurs.
Mais Tanger, jusqu’à présent un mythe, Paul Bowles, Matisse, un lieu un peu mystérieux, hors du temps. Des photos sur Facebook postées par des amis qui y ont leurs habitudes, un livre ou deux.. et me voilà décidé.
Au terme d’une première journée, fond d’air frais, mais soleil généreux, l’enchantement.
Le plus haut palmier du Maroc
Vue sur la médina
Merveilles d’une casbah multicolore
Le célèbre Café El-Hafa
D’autres photos suivront… qui ne diront pas la magie des lieux, la gentillesse des Tangérois.
PS Je découvre, en lisant l’article Wikipedia consacré à Tanger, dans la liste impressionnante de personnalités liées à cette ville, que Jean-Luc Mélenchon y est né en 1951. Il devrait venir s’y ressourcer pour y retrouver l’esprit bienveillant des lieux…
D’autres photos ici : Dans la casbah de Tanger
Une réflexion sur “Un thé à Tanger”