Il y a quatre ans, après un séjour mémorable à Saint-Pétersbourg, où j’avais bien entendu (re)visité le fabuleux musée de l’Ermitage (voir Les trésors de l’Ermitage), j’avais écrit un billet en forme d’appel à l’aide des spécialistes : lire L’île mystérieuse
Cette île mystérieuse est la célèbre Île des morts du peintre suisse Arnold Böcklin. Qui existe en cinq versions, deux que j’avais vues à Bâle, New York. Mais nulle part n’est répertoriée la toile que j’avais vue à l’Ermitage…
Lors de mon escapade à Leipzig le 28 décembre dernier, j’ai vu la cinquième des versions répertoriées, celle de 1886 :
Dans un magnifique musée, le vénérable Museum der bildenden Künste , installé depuis 2005 dans un cube de verre et de béton au coeur de la ville.
(Caspar David Friedrich, Les âges de la vie, 1834)
(Gustave Loiseau, Le pont de Saint-Ouen, Pontoise sous la neige)
(Monet, Bâteaux sur la plage d’Etretat, 1883)
(Böcklin, Flora, 1905)
(Böcklin, Hymne au printemps, 1885)
Dans ce musée, une salle est incontournable, celle qui contient cette monumentale et délirante statue de Beethoven, due à Max Klinger (1985-1920), et quelques autres toiles monumentales du même acabit !
(Rüdiger Berlit (Leipzig 1883-1939)Femme, enfant et paysage, 1924)
(Fritz Winkler, (Dresde 1894-1964)Rue et église, , 1927-30)
Pour en revenir à Böcklin et à son Île des morts, je renvoie à mon billet d’il y a quatre ans (L’île mystérieuse) à propos des oeuvres musicales qu’elle a inspirées : Rachmaninov bien sûr et les moins connus Quqtre poèmes symphoniques d’après Böcklin de Max Reger
Le point sur quelques bonnes versions récentes :
On conseille vivement le coffret Brilliant Classics publié à l’occasion du centenaire de la mort de Reger en 2016 qui contient l’essentiel de l’oeuvre symphonique du compositeur allemand dans des versions idiomatiques, captées à Dresde, Leipzig ou Berlin dans l’ex-RDA
Pour Rachmaninov, la discographie n’a pas fondamentalement évolué par rapport à mon billet cité plus haut.
Enfin, en ce 7 janvier, comment ne pas se remémorer la tragédie du 7 janvier 2015 : Le silence des larmes…