Il y a dix jours, je quittais à regret une ville – Brașov– et un pays – la Roumanie – que, quarante-quatre ans après un premier voyage, j’ai redécouverts avec passion.
Le Château des Carpathes est un roman de Jules Verne dont je ne connaissais que le titre.
L’opéra qu’en a tiré Philippe Hersant m’est plus familier. Créé au Festival Radio France le 1er août 1992, l’ouvrage a beaucoup contribué à la reconnaissance et à la notoriété du compositeur français, qui s’est frayé une voie originale et singulière dans un paysage de musique contemporaine largement dominé par Boulez et ses disciples.
Quand on prend le temps de parcourir les paysages contrastés, montagnes couvertes de forêts profondes, vallées sinueuses, du massif des Carpathes en Roumanie (et en partie en Bulgarie), ce que j’ai eu la chance de faire à quatre reprises en quarante ans, on comprend que Jules Verne, Bram Stoker (Dracula) y aient puisé inspiration et installé des personnages fantasmatiques.
C’est bien dans ces régions montagneuses du centre et du nord de la Roumanie, partagées entre Transylvanie, Moldavie, Bucovine, qu’on perçoit le mieux la richesse – et le poids – d’une histoire mouvementée, le mélange de cultures, de langues (allemand, hongrois, roumain, russe), le brassage des religions, qui font la singularité de cette région d’Europe.
Des photos, des images de ce parcours estival :
Cliquer sur les liens Brasov la ville couronnée
Châteaux des Carpathes : Pelisor
Châteaux des Carpathes : la résidence royale de Peles