Le 27 juillet l’Orchestre National de Montpellier Occitanie et son chef principal, le Danois Michael Schønwandt font la clôture symphonique du #FestivalRF17, avec deux oeuvres majeures – Finlandia et la 2ème symphonie – de Sibelius.
Un compositeur que j’ai découvert adolescent grâce à la Tribune des critiques de disques, version originale, de France Musique. Avec les fameux compères, Armand Panigel, Jacques Bourgeois, Antoine Goléa, Jean Roy, que j’ai tous eu, plus tard, la chance de rencontrer. Si bien croqués par ce sketch inusable de Peter Ustinov.
J’ai le souvenir de deux émissions en particulier, à propos de la 7ème symphonie et du Concerto pour violon.
Je me rappelle les horreurs proférées par Goléa sur ce concerto (« C’est de la merde« ). Moi-même à l’époque je n’avais pas immédiatement accroché, sauf peut-être dans le dernier mouvement d’allure rhapsodique.
Puis j’ai découvert, dans un coffret de 4 disques acheté en souscription, l’incomparable Christian Ferras demeuré ma version de chevet.
Quelques mois après son enregistrement berlinois, le violoniste français jouait ce concerto à Paris, sous la direction du tout jeune Zubin Mehta , sans doute l’une des versions de concert les plus exaltantes qui soient. L’art de Ferras à son apogée.
Quant à la 7ème symphonie, j’avais été fasciné, passionné par les débats de la Tribune. J’ai tout de suite aimé cette étrangeté, ce flux continu de musique, qui m’évoquait des contrées inconnues, des images de lointains infinis. L’étudiant aux modestes moyens que j’étais avait trouvé une caverne d’Ali Baba aux Puces de Saint-Ouen, des dizaines de disques et surtout de coffrets neufs à prix cassés. C’est là que j’ai trouvé et acheté ma première intégrale des symphonies de Sibelius, celle de Lorin Maazel – disparu il y a tout juste 3 ans le 13 juillet 2014 – avec l’Orchestre philharmonique de Vienne. J’en ai aimé beaucoup d’autres depuis, mais je n’ai jamais renié ces premières amours discographiques.
Une réflexion sur “Mes préférés (III) : Sibelius et Peter Ustinov”