Les sans-grade (III) : Martin Turnovsky

Quand il faut citer de grands chefs tchèques, ce sont toujours les noms de Vaclav Talich, Karel Ancerl ou Vaclav Neumann qui reviennent. Quasiment jamais celui de Martin Turnovsky, né à Prague le 28 septembre 1928. Parcours classique pourtant pour le jeune assistant de Karel Ancerl à la Philharmonie tchèque : à 30 ans, il remporte le 1er Prix du Concours de jeunes chefs d’orchestre de Besançon, durant une décennie il fait ses armes dans la plupart des phalanges tchèques, à Brno, Plsen, à la radio de Prague, mais le prometteur « chef qui monte » imite son aîné Karel Ancerl et fuit Prague à l’arrivée des chars soviétiques en 1968. Il demande et obtient l’asile politique en Autriche, mais, allez savoir pourquoi, sa carrière ne prendra jamais l’envol international que son talent aurait mérité.

On en est donc réduit à quelques disques épars, et récemment à un double album Supraphon, pour mesurer la force d’une personnalité authentique.

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