Chansons tristes

Les lieux que j’ai traversés ces derniers jours, Nîmes auprès de ma mère, Poitiers sur les traces de mon enfance, et de façon plus générale les villes, les paysages, les pays que je visite, sont toujours associés à des chansons, beaucoup plus qu’à de la musique classique. Le plus souvent sur le mode nostalgique. Mais les chansons tristes sont, dans mon cas, souvent bienfaisantes, régénérantes. J’ai besoin, à intervalles réguliers, de les entendre, de les retrouver, a fortiori lorsque les circonstances les font resurgir.

Je les jette ici, sans ordre ni préférence. Je les aime toutes, j’ai besoin de toutes.

Que sont mes amis devenus ? (Pauvre Rutebeuf)

Joan Baez

Nana Mouskouri

Autumn leaves

La javanaise

Marlene Dietrich : Where are all the flowers gone ?

Les enfants de Zorba

Suzanne (Leonard Cohen)

Mon père, qui était professeur d’anglais, fut l’un des premiers à faire découvrir Leonard Cohen à ses élèves…

Et Maurane que j’avais de si près connue…

Blowing’ in the wind (Bob Dylan)

J’aime le poète mais pas le chanteur Bob Dylan. Les femmes le chantent mieux que lui…

La dernière valse

Un 45 tours, le seul que j’aie jamais eu, de Mireille Mathieu, et l’émotion intacte de cette Dernière valse

Ma mère aimait bien ce que les Allemands appellent des Schlager, des « tubes » à grands renforts de violons et de mélodies entraînantes.

Jipi l’amoroso

La chanson de Dalida est liée à un souvenir très personnel. Tout comme Annie Cordy, plusieurs fois rencontrée au concert.

Bientôt de nouvelles brèves de blog : 13 novembre

Les trois Grecques

Je viens de revenir à Athènes pour ce « pont » du 8 Mai, quarante-six ans après une première visite (photos et récit : brevesdeblog).

Quand j’associe Grèce et musique, je pense à trois femmes, dont une seule est née à Athènes, Melina Mercouri, les deux autres étant Nana Mouskouri (née en Crète) et bien sûr Maria Callas (née à… New York !).

Les bateaux blancs de Melina

Au pied de l’Acropole la statue d’hommage à Mélina Mercouri l’Athénienne

J’ai, dès mon adolescence, admiré Melina Mercouri (1920-1994), la chanteuse et sa voix de fumeuse nocturne, mais aussi, surtout, la femme politique au parcours exceptionnel.

Indestructible Nana

De et sur Nana Mouskouri, j’ai déjà dit et écrit ici (Nana 90#) toute l’admiration, toute l’affection que je lui porte. Une voix exceptionnellement belle et pure, jusqu’ à la fin des années 80, des mélodies, des textes pas toujours inoubliables, mais qui font une mémoire.

Dans ce théâtre d’Hérode Atticus, Nana Mouskouri a laissé d’inoubliables soirées, comme celle-ci, en 1984, particulièrement émouvante

Maria la Grecque

Comme nul fan de Maria Callas ne peut l’ignorer, la plus célèbre des cantatrices grecques est née… à New York en 1923, et morte à Paris 53 ans plus tard en 1977 (lire Ma Callas). Mais, dans la ville où elle a étudié puis fait ses débuts sur scène, Athènes, il n’y avait pas de lieu, a fortiori de musée à elle dédié. Depuis octobre 2023, il y a un musée Maria Callas à Athènes. On n’y apprend rien qu’on ne sache déjà mais le parcours n’est pas inintéressant, et certains documents plutôt précieux.

Une visite à faire assurément quand on est à Athènes.

Les détails de mon séjour à Athènes sur brevesdeblog.