Latino

De La Nouvelle-Orléans à Rio

Le duo de pianistes Ancelle-Berlinskaia avait inscrit à son programme mardi dernier (lire sur Bachtrack : Une heure exquise au musée d’Orsay) une rareté – La jota aragonese – du compositeur Louis-Moreau Gottschalk (né en 1829 à La Nouvelle Orléans, mort en 1869 à Rio de Janeiro).

La vie de Gottschalk est un roman, et si son oeuvre n’est pas impérissable, elle s’écoute avec plaisir : « Il est impossible de méconnaître une individualité très accusée dans ces compositions, où le charme de l’idée, l’élégance des harmonies se marient à des rythmes d’une allure toute particulière, d’une persistance opiniâtre ; ces langoureuses mélodies créoles, ces danses nègres d’une mesure cadencée donnaient aux compositions de Gottschalk un goût de terroir, un parfum spécial, un accent de couleur locale d’une authenticité incontestable[» (Marmontel, Les pianistes célèbres, 1878)

Quelques disques recommandables :

Une jota universelle

Sur les origines de la jota (prononcer khota !) on en apprendra beaucoup en lisant l’article de Wikipedia. Celle qui nous intéresse aujourd’hui est la jota aragonaise qui, outre Gottschalk, a inspiré un nombre assez intéressant de compositeurs du XIXe siècle : Glinka, Liszt, Saint-Saëns, Massenet.

On n’est pas très surpris que celui qu’on présente comme le père de la musique symphonique russe – Mikhaïl Glinka (1804-1857) ait été sensible à l’exotisme des espagnolades (comme le sera après lui Rimski-Korsakov avec son célèbre Capriccio espagnol). Glinka, d’un séjour de deux ans en Espagne, rapportera deux pièces d’orchestre, son Caprice brillant sur la Jota aragonese et son Souvenir d’une nuit d’été à Madrid

On sait l’amitié qui lia le grand violoniste Pablo de Sarasate au compositeur français Camille Saint-Saëns. Celui-ci, au cours d’un séjour à Madrid en 1880, compose sa propre Jota aragonese qu’il dédie à Paquita de Sarasate, la soeur de Pablo, romancière, écrivaine, dramaturge réputée.

Pour rester dans la musique française, Massenet ne sera pas avare d’emprunts à la culture espagnole. Ainsi de cette Aragonaise tirée du ballet de son opéra Le Cid.

Quant à Franz Liszt, on sait qu’il faisait son miel de toutes les inspirations possibles. Dans sa virtuosissime Rhapsodie espagnole la citation et les variations autour de la Jota aragonese sont époustouflantes surtout sous les doigts de l’un des pianistes français les plus remarquables de la jeune génération, Rodolphe Menguy (à partir de 4’56)

Du piano latino

Le chic, le charme, l’élégance c’est tout ce qu’il y a dans les pièces de piano du Cubain Ernesto Lecuona (1895-1963), que j’avais déjà évoquées il y a quelques mois à l’occasion d’une intégrale parue chez Bis

On écoute ici un compatriote de Lecuona, l’excellent Mauricio Vallina (que j’avais accueilli à Liège en 2001 lorsque Martha Argerich était venue jouer à l’Orchestre philharmonique de Liège avec son ami Armin Jordan)

Une musique qui ne pouvait que séduire le Hollywood Bowl Orchestra et son chef Carmen Dragon (lire Carmen était un homme)

Gabriela Montero fait mon admiration depuis des lustres, pour son talent de virtuose et d’improvisatrice et aussi pour son courage dans un combat qu’on a bien oublié en Europe, la résistance des Vénézuéliens à la dictature de Maduro succédant au catastrophique Chavez

Je ne connaissais pas ce Latin concerto créé à Leipzig par la pianiste elle-même et Kristjan Järvi

Carlos Guastavino (1912-2000) est sans doute le compositeur argentin le plus connu.. et le plus joué.

Du côté du Brésil, il faudrait bien plus d’un article pour évoquer la richesse musicale d’un pays-continent, mais quand on évoque le piano latino, il est impossible de faire l’impasse sur le plus grand pianiste brésilien du siècle, notre si cher Nelson Freire, et l’un de ses derniers disques

(On reconnaît ici l’un des thèmes utilisés par Darius Milhaud dans son Boeuf sur le toit!)

Et toujours humeurs et réactions sur mes brèves de blog

Nelson et Martha

Ces deux-là étaient frère et soeur en musique, plus encore qu’amis et complices. L’un est mort, l’autre toujours vive et active à 83 ans passés. Ils font une part de l’actualité discographique : Nelson Freire (1944-2021) et Martha Argerich.

Du côté de la pianiste argentine, rien de vraiment neuf. Warner a regroupé des coffrets déjà parus (comme les « live » de Lugano) en y ajoutant quelques albums récents, et les quelques disques parus sous étiquette Teldec.

Ce coffret révèle à la fois la curiosité de la pianiste en matière de musique de chambre, et une certaine permanence – on n’a pas dit étroitesse ! – du répertoire solo et concertant : pas mal de doublons, mais comment s’en plaindre, quand on sait qu’en concert Martha Argerich n’est jamais exactement la même d’un soir à l’autre (souvenirs d’une tournée au Japon et en Californie en 1987).

Quelques erreurs d’étiquetage parfois amusantes : dans le seul trio de Haydn, capté à Lugano, on indique Nicholas Angelich au côté des frères Capuçon, alors qu’il s’agit bien de Martha Argerich. En revanche dans un disque Brahms à 2 pianos, le partenaire de Martha est mentionné comme Nicholas Argerich (sic).

Inutile de recenser les merveilles de ce coffret, elles se révèlent tout au long des 46 CD.

Quelques-unes prises au hasard :

Comme on le sait Martha Argerich donne désormais rendez-vous à ses amis à Hambourg. C’est là, en 2020, qu’elle a consenti à redonner aux micros et caméras – mais sans public – une version inoubliable de la 3e sonate de Chopin

L’héritage Nelson

Lorsqu’il est mort, il y a déjà plus de trois ans, j’ai tenté une discographie de Nelson Freire. Tâche difficile, puisque le pianiste brésilien, avant la période Decca – la dernière – a enregistré pour plusieurs labels, au gré des propositions et des engagements, et relativement peu. Heureusement que, depuis une dizaine d’années, les captations de concert ou les enregistrements de radio, ressortent un peu au compte-gouttes, traduisant, mieux que la discographie « officielle », les choix de répertoire de Nelson Freire.

Le coffret de 3 CD qu’édite le Südwestrundfunk (SWR) – la radio publique de l’Allemagne du sud qui regroupe les stations jadis indépendantes de Baden-Baden et Stuttgart – est à chérir à plus d’un titre : il ne comporte pratiquement que des inédits dans la discographie de Nelson Freire.

On se demande si et quand Decca publiera enfin le coffret de l’intégrale des enregistrements réalisés pour le label par Nelson Freire ! Ce ne serait que justice.

Autre suggestion : rassembler tous les témoignages laissés par le duo Martha Argerich-Nelson Freire. Insurpassable !

Et ce bis murmuré ensemble…

Souvenirs (IV) : Martha Argerich et l’OSR à Tokyo (1987)

Au fil de mes activités professionnelles, j’ai beaucoup déménagé, emportant dans des cartons de précieux souvenirs enregistrés sur des cassettes audio et vidéo. Et puis lorsque je me suis fixé il y a quelques années dans une jolie maison près de la dernière demeure de Vincent et Theo Van Gogh, j’ai posé ces cartons dans ma cave, en attendant, en repoussant plutôt, le jour où j’aurais et prendrais le temps de les ouvrir. Ce jour est enfin venu, et j’ai trouvé près de chez moi un professionnel qui a accepté de numériser une série de vidéos qui ont plus ou moins bien résisté à l’usure du temps, à l’humidité, aux déménagements successifs. Voir les précédents épisodes : Hugues Cuénod, Karajan à Salzbourg, Le Grand Echiquier de Karajan.

Martha Argerich à Tokyo en novembre 1987

J’ai eu l’immense chance de pouvoir suivre la grande tournée de l’Orchestre de la Suisse romande au Japon et en Californie à l’automne 1987, avec Armin Jordan bien sûr et en solistes la pianiste Martha Argerich et le violoniste Gidon Kremer. J’ai déjà raconté une partie de ces souvenirs japonais ici : Les printemps de Martha A.

Mais jamais les circonstances de ce document vidéo. Quelques jours avant l’un des deux concerts que l’OSR devait donner à Tokyo, l’administrateur de l’orchestre est averti que la NHK veut enregistrer et diffuser le concert en direct. Or aucune répétition n’est prévue ni même possible pour la télé et la radio. La NHK répond qu’elle n’en a pas besoin, qu’elle a tout réglé sur plans, qu’elle a l’habitude de la salle (le Suntory Hall), qu’elle veut juste vérifier avec un responsable de l’OSR que ses plans sont corrects. On me demande de m’en occuper. Je suis impressionné par le professionnalisme des gens que je rencontre : les cameramen et preneurs de son sont tous musiciens, et n’auront donc aucun mal à capter le concert partition sous le nez ! Je profite de ce contact pour évidemment demander un droit de diffusion sur le antennes radio et télé de la Suisse romande. Et à la fin du concert on me remettra la bande mère en NTSC, un format qui n’était pas celui de l’Europe.

La vidéo que je livre ici est donc sans montage, et ce n’est pas celle qu’ont vue jadis les téléspectateurs suisses. Mais dans les premières images, l’un des cameramen a repéré dans la salle Gidon Kremer

Pour le reste, un programme tout Ravel, dans lequel Armin Jordan et l’OSR étaient sans rivaux, et une Martha Argerich en état de grâce :

Quelques années plus tard, en décembre 2001, à Liège, nous nous étions retrouvés, Armin Jordan, Martha Argerich et moi (le jeune homme à droite de Martha Argerich est le pianiste Mauricio Vallina)

(Liège, décembre 2001 / Photo JPR)

Les raretés du confinement (VII) : Cziffra, Brel, la fièvre de Lehar, le Chopin d’Askenase, le Boeuf sur le toit etc.

22 janvier 2021 : Romances latino

Warner avait publié un beau coffret récapitulatif des quinze années (2002-2016) que Martha Argerich a passées, chaque été, à Lugano : Martha Live

Une véritable malle aux trésors où le connu (le coeur de répertoire de la pianiste argentine) côtoie beaucoup d’inconnu. Ainsi ces délicieuses romances de Carlos Guastavino (1912-2000), un des compatriotes de Martha Argerich.

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Des romances jouées à Lugano par Martha Argerich et le pianiste cubain Mauricio Vallina (présent sur la photo ci-dessus prise à Liège en novembre 2001, avec Armin Jordan)

21 janvier 2021 : Le Chopin de mon enfance

Souvenir d’enfance, le premier disque Chopin vu à la maison, le cliché absolu de la musique classique. Mais un pianiste dont je n’ai jamais oublié le nom : Stefan Askenase naît polonais le 10 juillet 1896 à Lemberg/Lvov/Lviv, meurt belge à Cologne le 18 octobre 1985. Son Chopin semble venir en droite ligne du compositeur lui-même. Il a pour moi un parfum d’éternité

20 janvier 2021 : La bannière étoilée

Jour de fête aux Etats-Unis, le 46ème président, Joe Biden, est officiellement installé, la première vice-présidente de l’histoire de la démocratie amércaine, Kamala Harris, a prêté serment : Inauguration

L’hymne national américain The Star-Spangled Banner a été cité par Puccini (dans Madame Butterfly) , revu par Stravinsky (et Jimi Hendrix), et transcrit pour piano par Rachmaninov lui-même en 1918.

19 janvier 2021 : des chansons de négresses

Poursuivant sur ma lancée, illustrative de l’activité du Groupe des Six (lire Groupe de Six), je livre cette absolue rareté dans l’oeuvre surabondante de Darius Milhaud et dans la discographie de l’interprète.Un cycle de mélodies bien peu « politiquement correct », intitulé : Trois Chansons de négresse, sur des poèmes de Jules Supervielle, créé en 1936. Ici l’immense Brigitte Fassbaender en public, accompagnée par Irvin Gage.

18 janvier 2021 : la valse de Nelson et Martha

Je ne me lasse jamais d’entendre Martha Argerich (lire La reine dans ses oeuvres), de surprendre comme ici sa fabuleuse complicité avec son ami de toujours Nelson Freire. La Valse de Ravel a-t-elle jamais été plus sensuelle ?

17 janvier 2021 : un violon sur le toit

Comme promis hier, je tire de ma discothèque un disque devenu rare, enregistré en 1980 pour Philips, où Riccardo Chailly (27 ans à l’époque) accompagne Gidon Kremer (32 ans) dans un programme aussi rare d’oeuvres pour violon et orchestre, dont la version du Boeuf sur le Toit (1920) de Darius Milhaud, pour violon et orchestre.Ici une vidéo contemporaine de l’enregistrement, une captation en public avec le chef russe Woldemar Nelsson (1938-2006) passé à l’Ouest en 1976.

16 janvier 2021 : le Boeuf sur le toit

La neige, le couvre-feu à l’heure où le soleil d’hiver se couche me donnent une furieuse envie d’Amérique du Sud, celle que Darius Milhaud (1892-1974) a rapportée dans sa musique après son séjour au Brésil comme secrétaire de Paul Claudel, ambassadeur de France à Rio de Janeiro.Il compose plusieurs versions de son célèbre Boeuf sur le toit (1920), une version pour violon et orchestre (Cinéma-fantaisie) que je diffuserai demain, et puis la version purement orchestrale, la plus connue. Comment résister au swing de Leonard Bernstein dirigeant, en 1976, l’ Orchestre national de France ?

15 janvier 2021 : le cadeau du père

En 1957, Dmitri Chostakovitch écrit son 2ème concerto pour piano pour le 19ème anniversaire de son fils Maxim, qui le crée pour ses examens au Conservatoire de Moscou. Le mouvement lent est romantique en diable. Ici Leonard Bernstein dirige du piano l’Orchestre philharmonique de New York (1962)

14 janvier 2021 : les flots du Danube

Quand le tube du concert viennois de Nouvel an – Le beau Danube bleu – est confié au piano, à l’orgue ou à l’accordéon (lire Le Danube en blanc et noir/) ça donne quelques merveilles, comme cette captation en concert de l’époustouflant Mikhail Pletnev

13 janvier 2021 : la Nuit transfigurée

Zubin Mehta a tellement enregistré que, dans le flot des reparutions (lire: Felix et Zubin), on néglige de s’attarder à ce qui ne paraît pas a priori comme son coeur de répertoire. Et on a tort ! La preuve cet unique enregistrement de studio de la Nuit transfigurée (Verklärte Nacht) de Schoenberg, réalisé avec le Los Angeles Philharmonic en 1976.

12 janvier 2021 : loin de la Veuve joyeuse

Le 9 janvier, j’évoquais l’un des tubes de l’auteur comblé de La Veuve joyeuse, Franz Lehar (1870-1948), la valse L’Or et l’argent, et son interprète d’élection, Rudolf Kempe (lire L’Or et l’Argent ). Ce nouveau disque de mon cher Ed Gardner met en lumière un aspect beaucoup moins connu de l’oeuvre de Lehar, un cycle de mélodies avec orchestre écrit durant la Première Guerre mondiale, dont le titre est explicite : Aus eiserner Zeit. La cinquième de ces mélodies est intitulée Fieber (Fièvre) et écrite pour ténor. On est loin des viennoiseries légères, beaucoup plus près de Schoenberg, Korngold ou Zemlinsky. Un disque à paraître début février.

11 janvier 2021 : Hollywood en 12 CD

En 12 CD, un fabuleux voyage dans les studios de Hollywood grâce aux musiques de Korngold, Newman, Herrmann, Steiner, Waxman, Tiomkin, sous la houlette d’un exceptionnel producteur, et chef d’orchestre, Charles Gerhardt. A découvrir ici : Monsieur Cinéma

10 janvier 2021 : Liszt, Brel, Cziffra

J’ai eu la chance de voir une fois dans ma vie, à Poitiers, Cziffra en récital. Je n’ai jamais compris comment il parvenait à cette pyrotechnie digitale qui était autant musique que démonstration de virtuosité. Singulièrement dans le piano de Liszt.Ici dans la 6ème Rhapsodie hongroise de Liszt. Le thème qu’on entend à 2’12 a été emprunté par Jacques Brel dans sa célèbre chanson « Ne me quitte pas » (… » je t’offrirai des perles de pluie »…)

Merci

Les Liégeois ont voulu conclure en beauté l’aventure qui a été la nôtre, ensemble, pendant 15 ans : voir OPRL, les adieux à J.P.Rousseau

Le temps n’est pas encore venu du souvenir, mais c’est celui de la reconnaissance et de la gratitude. Merci à tous ceux qui ont participé à cette formidable aventure humaine et musicale. Merci aux chefs d’orchestre Paul STRAUSS, Pierre BARTHOLOMEE, Louis LANGREE, Pascal ROPHÉ, François-Xavier ROTH, Christian ARMING qui, comme directeurs musicaux, ont attaché leurs noms à la prestigieuse histoire plus que cinquantenaire de l’Orchestre philharmonique royal de Liège.

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Merci à Serge BAUDO, Rudolf BARCHAI, Gabriel CHMURA, Alexandre DMITRIEV, Theodor GUSCHLBAUER, Luca PFAFF, Jaap SCHRÖDER, Jerzy SEMKOW, Muhai TANG, Ronald ZOLLMAN qui ont longtemps accompagné la vie de l’orchestre. Merci à tous ces amis qui ont fait confiance au talent des Liégeois, qui ont répondu à mes invitations, pour certains au tout début de leur carrière, bien avant qu’ils n’acquièrent sur les grandes scènes du monde la notoriété qui est aujourd’hui la leur : Eivid AADLAND, David AFKHAM,  Stefan ASBURY, Alain ALTINOGLU, John AXELROD, Christoph CAMPESTRINI, Edmon COLOMER, Paul DANIEL, Patrick DAVIN, Pieter-Jelle DE BOER, Stéphane DENEVE, Jean DEROYER, Enrique DIEMECKE, Rumon GAMBA, Edward GARDNER, Claire GIBAULT, Pablo GONZALEZ, Jean-Pierre HAECK, Vernon HANDLEY, Günther HERBIG, Philippe HERREWEGHE, Domingo HINDOYAN,  Armin JORDAN, Philippe JORDAN, Jean Jacques KANTOROW, Kirill KARABITS, Fayçal KAROUI, Pavel KOGAN, Hannu LINTU, Manuel LOPEZ-GOMEZ, John NELSON, John NESCHLING, George PEHLIVANIAN, Tommaso PLACIDI, Thomas RÖSNER, Pablo RUS, Petri SAKARI, Oswald SALLABERGER, Stefan SANDERLING, Thomas SANDERLING, Radoslav SZULC, Antoni WIT, Michael ZILM…

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Merci à ces grands artistes qui, pour les plus jeunes, ont souvent fait leurs débuts en Belgique avec l’OPRL, et qui ont témoigné d’une longue et belle fidélité, nourrie par une amitié rare et précieuse, les pianistes  Piotr ANDERSZEWSKI, Nicholas ANGELICH, Martha ARGERICH,  Yulianna AVDEIEVA, Jean Efflam BAVOUZET, Boris BEREZOVSKI,  Hervé BILLAUT, Daniel BLUMENTHAL,  Frank BRALEY, Ronald BRAUTIGAM, Rudolf BUCHBINDER, Philippe CASSARD, Bertrand CHAMAYOU, François CHAPLIN, Michel DALBERTO, Nikolai DEMIDENKO, Claire DESERT, Luc DEVOS, Severin von ECKARDSTEIN, Brigitte ENGERER, Till FELLNER, David FRAY, Nelson FREIRE, Kemal GEKIC, Jonathan GILAD, Boris GILTBURG, Roberto GIORDANO, Nelson GOERNER, Benjamin GROSVENOR, Alexander GURNING, François-Frédéric GUY, Jean-François HEISSER, Arthur et Lucas JUSSEN, David KADOUCH, Katia et Marielle LABEQUE, Florence et Isabelle LAFITTE, Adam LALOUM, Willem LATCHOUMIA, Claire-Marie LE GUAY, Eric LE SAGE, Bernard LEMMENS, Julien LIBEER, Robert LEVIN, David LIVELY, Benedetto LUPO, Radu LUPU, Plamena MANGOVA, Wayne MARSHALL, Denis MATSUEV, Jeremy MENUHIN, Laura MIKKOLA, Roger MURARO, Jean-Frédéric NEUBURGER, Ferhan et Ferzan ÖNDER, Francesco PIEMONTESI, Maciej PIKULSKI, Menahem PRESSLER, Dezsö RANKI, Vitaly SAMOSHKO, Fazil SAY, Johan SCHMIDT, Andreas STAIER, Cédric TIBERGHIEN, Andrew TYSON, Mauricio VALLINA, Jean-Claude VANDEN EYNDEN, Anna VINNITSKAIA, Stefan VLADAR, Bojan VODENITCHAROV, Vanessa WAGNER, Christian ZACHARIAS, et j’en oublie sûrement…,

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les violonistes Pierre AMOYAL, Rashya AVANESIAN, Boris BELKIN, Véronique BOGAERTS, Nikita BORISO-GLEBSKI, Marc BOUCHKOV, Boris BROVTSYN, Renaud CAPUÇON, Stéphanie-Marie DEGAND, Augustin DUMAY, James EHNES, Miriam FRIED, David GARRETT, Lorenzo GATTO, David GRIMAL, Daniel HOPE, Yossif IVANOV, Daishin KAJIMOTO, Ning KAM, Barnabas KELEMEN, Sergei KHATCHATRYAN, Laurent KORCIA, Harriet LANGLEY, Maria MILSTEIN, Sarah NEMTANU, Tedi PAPAVRAMI, Régis PASQUIER, Alina POGOSTKINA, Vadim REPIN, Tatiana SAMOUIL, Baiba SKRIDE, Valery SOKOLOV, Kirill TROUSSOV, Frank Peter ZIMMERMANN

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les altistes Lise BERTHAUD,  Nathan BRAUDE, Gérard CAUSSÉ, Kim KASHKASHIAN, Antoine TAMESTIT, Arnaud THORETTE, Tabea ZIMMERMANN

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les violoncellistes Emmanuelle BERTRAND, Gautier CAPUÇON, David COHEN, Marc COPPEY, Henri DEMARQUETTE, Anne GASTINEL, Alban GERHARDT, Marie HALLYNCK, Gary HOFFMANN, Christian-Pierre LA MARCA, Ivan MONIGHETTI, Truls MORK, Christian POLTERA, Jean-Guihen QUEYRAS,  François SALQUE, Sébastien WALNIER, Sonia WIEDER-ATHERTON, PIeter WISPELWEY

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et puis encore Thierry ESCAICH, Bernard FOCCROULLE, Johan FOSTIER, Anne FROIDEBISE, Sharon ISBIN, Olivier LATRY, Anneleen LEENHAERTS François LELEUX, Christian LINDBERG, Paul MEYER, Sergei NAKARIAKOV, Francis ORVAL, Emmanuel PAHUD, Bruno SCHNEIDER, Olivier VERNET

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les chanteurs Yann BEURON, Alexia COUSIN, Inger DAM-JENSEN, Stéphane DEGOUT, Marie DEVELLEREAU, Karine DESHAYES, Melanie DIENER, Ruxandra DONOSE, Domagoj DOROTIC, Wojtek DRABOWICZ, Karina GAUVIN, Anne-Catherine GILLET, Isabelle GEORGES, Susan GRAHAM, Nora GUBISCH, Sébastien GUEZE, Hélène GUILMETTE Werner GÜRA, Reinhard HAGEN, Barbara HANNIGAN, Dietrich HENSCHEL, Wolfgang HOLZMAIR, Sophie KARTHÄUSER, Marc LAHO, Thomas LASKE, Magali LEGER, Felicity LOTT, Geraldine McGREEVY, Charlotte MARGIONO, Sophie MARIN-DEGOR, Clémentine MARGAINE, Elsa MAURUS, Peter MIKULAS, Sara MINGARDO, Evgeny NIKITIN, Olga PASICHNYK, Patrick RAFTERY, Antony ROLFE-JOHNSON, Céline SCHEEN, Elzbieta SMYTKA, Kenneth TARVER, Béatrice URIA-MONZON, José VAN DAM, Iris VERMILLION, David WILSON-JOHNSON, Endrik WOTTRICH, etc

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Merci aux artistes qui sont venus jouer ou diriger dans la Salle Philharmonique, Sharon BEZALY, Andrey BOREIKO, Jean-Claude CASADESUS, Christophe COIN, Mikko FRANCK, Hélène GRIMAUD, Hilary HAHN, Pierre HANTAI,  Emmanuel KRIVINE,  Philippe PIERLOT, Christophe ROUSSET, Jordi SAVALL, Yuri SIMONOV, Kenneth WEISS… et tant d’autres ensembles, groupes, qu’il m’est impossible de tous citer ! Merci aux compositeurs qui nous ont fait confiance pour les créer, les jouer, les enregistrer, Ondrej ADAMEKJohn ADAMS, Nicolas BACRI, Philippe BOESMANS, Pierre BOULEZ, Jean-Paul DESSY, Pascal DUSAPIN, Thierry ESCAICH, Jean-Luc FAFCHAMPS, Bernard FOCCROULLE, Michel FOURGON, Claude LEDOUX, Jacques LENOT, Magnus LINDBERG, Bruno MANTOVANI, Benoit MERNIER, Marc MONNET, Wolfgang RIHM, Eric TANGUY, Jörg WIDMANN, liste non exhaustive…

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Et surtout merci à tous les musiciens de l’Orchestre, ceux d’hier, ceux d’aujourd’hui, qui nous ont offert des centaines de concerts et de moments d’exception, comme pendant ces inoubliables tournées en France, en Allemagne, en Espagne, en Suisse, en Amérique du Sud, en Europe centrale – trois concerts en moins de dix ans dans la grande salle dorée du Musikverein de Vienne, trois concerts au Théâtre des Champs-Elysées, trois concerts au Concertgebouw d’Amsterdam, etc… Merci à Anne-France, Antoine, Christophe, Elise, Eric, Erwan, Hervé, Laurent, Malik, Marie-Caroline, Marlène, Pierre, Robert, Sabine, Séverine, Silvia, Sophie, Stéphane, Valérie, merci aux garçons et aux filles qui sont le sourire de la Salle Philharmonique.