Retour à Poitiers

J’ai grandi, étudié, travaillé même à Poitiers, chef-lieu du département de la Vienne. En gros mes vingt premières années. J’ai retrouvé tout récemment mon premier certificat de travail. La période « sans travail » doit correspondre à la mort de mon père. Le Conservatoire m’avait confié des cours de solfège – j’avais 16 ans – à des adultes et retraités dans une annexe de la Mairie, située dans la ZUP, comme on disait alors, des Couronneries.

Mon père, brutalement mort d’un infarctus foudroyant le 6 décembre 1972, est inhumé au cimetière de la Cueille.

Depuis que ma mère a vendu la maison familiale en 1982 (voir Les maisons de mon enfance), je suis finalement revenu très peu dans cette ville où j’ai tant de souvenirs heureux.

J’ai profité (à moins que j’en aie pris le prétexte !) d’un concert ce mardi au théâtre auditorium de Poitiers

(lire ma critique sur Bachtrack : Thibaut Garcia sauve le concert de l’OCNA) pour passer quelques heures à refaire les chemins que j’empruntais sur ma Mob pour aller au lycée, à la fac à l’autre bout de la ville ou voir mes copains. Aucune nostalgie, ni regret, plutôt une émotion joyeuse de retrouver, presque inchangées, les maisons, les rues, souvent sans grâce, où j’avais mes habitudes amicales, voire amoureuses. J’avais déjà fait une sorte de « retour à Poitiers » en 2018 (voir Revoir Poitiers).

Tout change, rien ne change

Le plus frappant dans cette petite ville de province, c’est, à l’exception de quelques constructions emblématiques comme le TAP, et quelques aménagements de circulation, le fait que rien ne semble avoir changé. Le quartier des Rocs où j’ai vécu, notre maison qui dominait la vallée du Clain, le petit affluent de la Vienne qui traverse la ville et inonde les gares SNCF et routière dès qu’il pleut un peu fort. L’église Sainte-Thérèse, où j’ai enterré mon père et mon oncle, où j’aimais venir écouter un prêtre formidable, Pierre Roy, que j’ai désertée dès qu’il fut parti.

Rien n’a changé non plus dans l’école primaire privée où mes parents m’avaient inscrit – l’école Saint-Hilaire – ni dans le lycée public, aujourd’hui collège Henri IV, en plein centre ville, où j’ai fait mes classes de la 6e à la terminale.

Je me suis promené dans le centre ville, dans la rue Gambetta, la principale rue commerçante, là où, il y a encore quarante ans, on trouvait une grande Maison de la presse / librairie, la Libraire de l’Université, la Librairie des Etudiants, où se tenait un homme sans âge, lunettes et blouse blanche, à la tête d’un rayon de disques classiques où j’ai puisé, au prix le moins cher possible, les premiers éléments sérieux de ma discothèque classique. Plus rien aujourd’hui…Triste.

Au milieu de la rue, une église romane qui a fait l’objet d’une réhabilitation bienvenue, Saint-Porchaire, qui s’ouvre sur une double nef gothique.

Au croisement de la rue Gambetta et de la rue des Cordeliers, la seule enseigne qui n’ait pas changé depuis trente ans est le fameux pâtissier Rannou-Métivier, spécialiste d’un type de macarons qu’on ne trouve qu’ici.

En suivant la rue des Cordeliers, où la moitié des boutiques sont vides, on passe à l’arrière de l’ancien Palais de justice, où Jeanne d’Arc fut interrogée le 11 mars 1429 par les docteurs en théologie. De grands travaux de fouilles archéologiques sont en cours au droit de la Tour Maubergeon

On poursuit, par la rue du Marché Notre Dame, pour atteindre le parvis de la façade romane la plus célèbre de France, qui suscitait toujours l’étonnement des visiteurs, lorsque je faisais le guide, par sa taille modeste, alors qu’on la dénomme Notre-Dame-la-Grande.

Je n’ai pas eu le temps de descendre vers la sublime Cathédrale Saint-Pierre ni sa voisine Sainte-Radegonde, que j’avais longuement revues en 2018 (Revoir Poitiers). Je suis reparti vers ce qu’étudiants nous appelions toujours la Place d’Armes, en réalité place du Maréchal-Leclerc, où nous avions nos habitudes dans les grands cafés qui bordaient la place, aujourd’hui remplacés par des agences bancaires ! L’Hôtel de Ville domine la place. Il est dans l’actualité, puisque nul ne peut ignorer que la maire élue en 2020, Léonore Moncond’huy, s’absente à partir de ce 15 mars pour son congé maternité, sans que rien ne soit actuellement prévu dans la loi pour cet « intérim » à la tête de la municipalité ni pour l’indemnisation de la maire devenue mère.

Lui faisant face au bout de la rue Victor Hugo qui les relie, se dresse la Préfecture de Région, dont l’ancienne première ministre Élisabeth Borne a été la titulaire le temps d’une brève année entre 2013 et 2014.

Mes chemins de musique

J’ai été tôt inscrit au Conservatoire aujourd’hui « à rayonnement régional » toujours situé rue Franklin.

Solfège, piano (diplômes dans les deux disciplines) et même du violon, sans beaucoup de succès. Mais une petite notoriété avec l’enregistrement sur place et la diffusion, en 1973, de deux numéros d’une émission mythique de France Musique Les jeunes Français sont musiciens.

Ma toute première professeure de piano, une vieille demoiselle, Magdeleine Servant, m’invitait parfois dans son petit appartement, à l’arrière de l’Hôtel de Ville. J’adorais m’y rendre, sans doute pour les effluves d’un parfum capiteux mêlé aux cigarettes Kool qu’elle n’osait pas fumer au Conservatoire.

Le grand souvenir que j’ai de ces études musicales, c’est la prof qui m’a suivi jusqu’à mon diplôme final, Colette Meunier-Sicard, qui se présentait comme on le faisait à l’époque comme « Soliste de l’ORTF », une ancienne élève d’Aline van Barentzen. J’aimais son exigence intelligente : elle se désespérait toujours que je déchiffre facilement une partition et que j’en donne apparemment aussi facilement une interprétation musicale, mais au détriment de la finition technique. Je me rappelle encore très précisément l’examen de fin d’études, et le jury qui avait été réuni : Jean-Bernard Pommier, André Gorog, Michel Béroff ! Alors que j’attendais patiemment les résultats de leurs délibérations, on vint me chercher en me disant que le jury voulait m’entendre…Les trois me demandèrent de me remettre au piano, j’étais tétanisé – quelle erreur avais-je commise ? – pour que je leur rejoue la Fantaisie en do mineur de Mozart. Ils regardaient mes mains… et mes pieds. Je jouais ces premières pages sans pédale, simplement en gardant les mains au fond du clavier… et ils trouvaient ça étonnant… et passionnant, parce qu’eux-mêmes sans doute et leurs élèves utilisaient la pédale pour prolonger le son.

Mais ce n’est pas tant grâce au Conservatoire que par l’activité alors intense des Jeunesses musicales de France que j’ai fait mon éducation musicale, ouvert mes horizons. Quand, dans un amphithéâtre moderne, annexe de l’Hôtel Fumé, qui abrite toujours la faculté de Sciences humaines de l’Université de Poitiers, on pouvait entendre/découvrir la musique ancienne – merci à la magnifique personnalité qu’était Antoine Geoffroy-Dechaume (1905-2000), parcourir les Archipels d’André Boucourechliev (1925-1997)

L’Hôtel Fumé

Puis ce furent les premières saisons de concert des Rencontres musicales de Poitiers (lire : La découverte de la musique) et des artistes qui allaient me marquer à jamais : Christian Ferras, Georges Cziffra, Alexis Weissenberg. Ça c’était au théâtre de Poitiers, qui a failli disparaître il y a quelques années, qui a été réhabilité sans beaucoup d’égards pour ses proportions initiales (avec cette surélévation particulièrement laide)

Dans l’immense salle des Pas Perdus de l’ancien Palais de Justice, je me rappelle d’abord Yehudi Menuhin et sa soeur Hephzibah

Devant ces immenses cheminées, je me rappelle un autre violoniste, Henryk Szeryng, connu pour son caractère parfois odieux. Il dirigeait l’Orchestre de chambre de Poitiers, l’ancêtre de l’actuel Orchestre de chambre Nouvelle Aquitaine dans les Quatre saisons de Vivaldi dont il était le soliste. L’orchestre avait à peine commencé qu’il l’arrêta d’un geste impérieux, se retourna vers le public qu’il prit à témoin du fait que, selon lui, l’orchestre « jouait faux », qu’il fallait recommencer depuis le début… J’aurais été à la place des musiciens, je me serais levé et aurais quitté la scène et le concert !

Il y avait aussi parfois de beaux concerts dans la grande chapelle de « mon » lycée Henri IV, je me souviens de Raymond Leppard et de l’English Chamber Orchestra…

Remaniement (bis)

Je me suis amusé à relire ce que j’avais écrit ici à la suite de précédents remaniements gouvernementaux sous la présidence Macron.

16 octobre 2018 : »Trop souvent dans le passé, remaniement a rimé avec reniement. Oubliées les promesses de campagne, perdus de vue les enthousiasmes des débuts, reniées les alliances politiques.

Celui qui vient d’intervenir, après une attente qui a paru insupportable au microcosme médiatique, a au moins le mérite d’échapper à cette sinistre litanie. On ferait presque le reproche au président de la République de conforter sa majorité, de mieux s’appuyer sur ses alliés, de faire plus largement confiance à des élus de terrain, au détriment de ces fameux représentants de la « société civile » qui ont toujours, cette fois comme par le passé, démontré leurs limites dans l’exercice d’une fonction ministérielle (qui se rappelle Pierre Arpaillange à la Justice, Francis Mer à l’Economie, Luc Ferry à l’Education ?).

Souvenons-nous, ce n’est pas si loin que ça, de la nomination surprise par Nicolas Sarkozy de Frédéric Mitterrand au ministère de la Culture en 2009. » (Remaniement, 16 octobre 2018)

23 mai 2022 : « Plus les années passent, moins je ressens la nécessité de m’indigner, de m’insurger, de critiquer. Non pas que les motifs de le faire aient disparu, on serait plutôt sur une tendance exponentielle inverse. 

Tenez, prenez le nouveau gouvernement ! J’ironisais gentiment vendredi sur l’attente insupportable que nous faisaient subir le président de la République et la nouvelle Première ministre (En attendant Borne I). Depuis qu’il a été annoncé, c’est le déferlement. Pas un seul, journaliste, observateur, commentateur, pour dire que, peut-être, avant de leur tomber dessus, on pourrait juste attendre de voir ce que vont faire les nouveaux nommés ! Pas beaucoup plus pour creuser un peu plus les portraits de celles et ceux qui font figures de proue de ce gouvernement, à commencer par la Première ministre – une « techno » on vous dit !

Que c’est fatigant ces caricatures ! Dans un sens ou dans l’autre… Ainsi, à écouter la longue, très longue, litanie d’autojustification de la ministre de la Culture sortante, la si médiatique Roselyne Bachelot, on pouvait avoir le sentiment d’y perdre au change avec l’arrivée d’une conseillère de l’ombre, inconnue du grand public, dotée d’un patronyme qui signale la « diversité », Rima Abdul Malak. Ceux qui ont eu affaire au ministère de la Culture ces dernières années n’ont pas du tout la même perception du bilan de la rue de Valois pendant la pandémie…En revanche, la nouvelle ministre c’est moins de paillettes mais plus de sérieux. Le milieu culturel ne l’a pas encore dézinguée. De bon augure ? » (Bienveillance, 23 mai 2022)

Quelques observations sur ce premier gouvernement Attal.

Enfin le retour de la politique

On a tellement dit, et souvent à raison, que le deuxième mandat du président de la République était encalminé, sans perspective, que la Première ministre sortante n’imprimait pas, que la plupart des ministres était inexistants dans l’opinion…qu’on doit d’abord relever qu’Emmanuel Macron fait ou refait enfin de la politique. Il semble presque rejouer sa propre aventure de 2016.

Il déjoue les analyses, les pronostics des commentateurs – et ça me réjouit ! – et fait turbuler le système, comme il l’avait fait en 2017. Il a parfaitement compris que la menace Le Pen (ou Bardella ?) ne pouvait pas être contrée par les invocations et les lamentations d’une classe politique démonétisée à gauche comme à droite. Le choix des mots de ses voeux du 31 décembre, et de ses récentes interviews, ne doit absolument rien au hasard. Comme Sarkozy l’avait fait, et plutôt réussi, en 2007, Macron veut assécher les raisons de voter pour le RN.

Tout le monde a relevé que les quelques gestes accomplis par Gabriel Attal à l’Education s’inscrivent dans cette stratégie. Le choix de ce ministre – devenu en quelques mois le plus populaire de la classe politique active – comme chef du gouvernement est le meilleur, sinon le seul que pouvait faire le président de la République pour reprendre la main sur son quinquennat.

Et maintenant ?

Ce qui est extraordinaire dans ce type d’épisodes de la vie politique, c’est, à de très rares exceptions près, l’absence de réflexion, de culture politique, d’indépendance d‘esprit, dont font preuve la presque totalité des journalistes qui bavardent à longueur de plateaux télé. Ils ont tous colporté les rumeurs, soigneusement distillées comme des leurres par la présidence de la République, et personne n’a émis l’idée qu’un Denormandie ou un Lecornu à Matignon n’avait aucune espèce de chance de provoquer un quelconque sursaut. Lorsque le nom de Gabriel Attal est arrivé, tout le monde a feint la surprise, et comme pour expliquer qu’ils ne l’avaient pas vu venir, on s’est évertué à expliquer que Macron redoutait la concurrence de ce jeunot (!), que celui-ci ne pourrait pas s’imposer aux poids lourds demeurés à leurs postes…

Heureusement que quelques chevronnés, comme l’ancien Premier ministre Raffarin, ou l’éternel Alain Duhamel, ont remis tout cela en perspective. Eh oui, il se pourrait bien que Macron ait mis en selle non seulement celui qui pourra combattre Bardella aux prochaines élections européennes de juin, mais aussi celui qui, en 2027, pourrait donner un sacré coup de jeune à la politique et ringardiser les Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon tentés par une quatrième candidature à la présidentielle. Qui vivra verra…

Dati à la Culture

Je n’ai aucun lien, ni sympathie ni antipathie, avec la nouvelle ministre de la Culture. Je regrette certes que Rima Abdul-Malak qui a été, de loin, l’une des meilleures titulaires du poste, soit, comme tant de ses prédécesseurs, privée du temps long nécessaire à l’action de fond. Mais j’admets que le coup joué par Emmanuel Macron en appelant Rachida Dati est triplement bien joué.

D’abord parce que, pour la première fois depuis Jack Lang, le poste de ministre de la Culture échoit à une pure politique, connue de tous, reconnue comme une boxeuse de première catégorie, qui ne se laisse pas faire ni impressionner. Aura-t-elle le temps, le courage, et le soutien de l’Elysée et de Matignon, pour faire enfin bouger, revivre, un ministère complètement pétrifié ?

Ensuite parce que, tirant les conclusions de la calamiteuse élection municipale de 2020 à Paris, Macron a joué la seule carte qui permettra en 2026 de battre une maire sortante complètement démonétisée : soutenir la seule personnalité qui se soit imposée contre Anne Hidalgo, et éviter une nouvelle débâcle pour des troupes macronistes inconsistantes.

Enfin parce que, de toute évidence, Rachida Dati constitue la plus belle prise de guerre pour faire éclater ce qui reste d’un parti – Les Républicains – en état de décomposition avancée depuis la présidentielle de 2022 et le score ridicule de sa candidate d’alors.

PS Je précise, avant que certains de mes lecteurs ne m’en fassent le reproche (ou le compliment) que je ne fais ici qu’apporter une analyse, nourrie de ma propre expérience, rien de plus, rien de moins.

En attendant Borne I

Qu’est-ce que c’est agaçant ce président, cette nouvelle première Ministre, qui s’obstinent à faire durer le supplice ! Que, dans les pays voisins – Belgique, Allemagne – il ait fallu plusieurs semaines voire mois pour constituer le gouvernement fédéral, peu nous chaut à nous les Français.

Qu’accessoirement l’on tienne compte des erreurs du passé – des ministres obligés de démissionner sitôt nommés, parce que en délicatesse avec les règles de transparence de la vie publique ou avec les impôts, voire cités dans des procédures – qu’on prenne donc du temps pour vérifier que les nouvelles/nouveaux ministres sont blancs comme neige, et voilà que la machine médiatique s’emballe et reproche à l’exécutif tout à la fois indécision, procrastination, voire mépris pour le peuple français !

Mais, à l’heure où j’écris ces lignes, on nous annonce cela pour cet après-midi !

Les chariots de Vangelis

Peut-être moins célèbre que son contemporain Jean-Michel Jarre, Vangelis Papathanassiou est mort hier à 79 ans. J’ai comme beaucoup d’autres écouté sans déplaisir ses bandes son de films comme Les Chariots de feu ou 1492, qui sont la signature d’une époque, ce qui n’est déjà pas si mal pour laisser une trace dans l’histoire !

Une demoiselle rajeunie

Heureux de saluer, sur Forumopera, un disque bienvenu, qui témoigne d’affinités électives évidentes entre Debussy et le chef finlandais de l’Orchestre philharmonique de Radio France : Lignes claires

Le piano irlandais

Je n’encombre pas mon blog de pub pour le prochain Festival Radio France, ça viendra peut-être ! Pourtant je suis fier que, pour parler comme les techno, dans un contexte budgétaire contraint, on offre au public une édition 2022 très British : lefestival.eu

Fier en particulier du récital qu’y donne l’un des pianistes les plus intéressants, l’Irlandais Barry Douglas, le 16 juillet prochain.

Cannes #75

J’ai dû aller à Cannes deux ou trois fois, jamais pendant le festival de cinéma. Pas de raison ni d’envie. La foire aux vanités ?.

Grâce au service public, France Télévisions, le festival de Cannes est désormais accessible au plus grand nombre. Pouvoir suivre la cérémonie d’ouverture ce mardi 17 mai en direct sur France 2, c’était le bonheur.

Une cérémonie parfaitement réglée, interventions judicieuses de Virgine Efira, les paroles justes de Forest Whitaker, et l’admirable adresse au public d’un artiste qu’on aime décidément beaucoup, le président du jury Vincent Lindon

Et puis le discours du président ukrainien – « encore? » se sont exclamés certains sur les réseaux sociaux, comme si on l’avait assez vu, comme si finalement on voulait/pouvait s’abstraire de la guerre et de ses horreurs à nos portes. Et pourtant qu’on écoute bien ce que dit Volodymyr Zelensky, et son formidable message.

Dimanche soir, je découvrais la Palme d’or du festival 2019 « Parasite ». On comprend pourquoi Cannes, et une année après, les Oscars, s’étaient emballés pour ce film.

Les palmarès de Cannes ne sont pas toujours compréhensibles, ni compris. C’est aussi ce qui fait la richesse de ce festival.