Tout l’or du monde

On le sait avant d’arriver dans la capitale équatorienne. Il y a deux églises à visiter absolument à Quito. Notamment pour leur poids… en or !

San Francisco

L’église et le monastère de San Francisco ont la particularité d’être le plus grand ensemble architectural parmi les structures historiques de l’Amérique latine coloniale et pour cette raison sont parfois connues sous le nom de « El Escorial du Nouveau Monde ». Le style a évolué au cours de près de 143 ans de construction (1537-1680) à travers des tremblements de terre et des changements de styles architecturaux. L’église est la seule de Quito à posséder deux tours.

Et quand on pénètre à l’intérieur, on est saisi évidemment par l’extrême richesse de la décoration, et l’usage apparemment sans limite de la dorure. L’argent n’est pas rare non plus !

On note dans ce détail d’un plafond l’habileté des artistes indigènes qui, pour respecter les canons esthétiques imposés par l’église catholique espagnole, n’en ont pas moins représenté des figures d’anges sur des soleils – le culte solaire étant dominant dans toutes les civilisations pré-colombiennes.

(La vierge est couverte de vrais cheveux !)

Le couvent et l’église des Jésuites / La Compania

L’église de La Compania est un des monuments les plus célèbres de l’Équateur, du fait qu’elle constitue un exemple remarquable de style baroque adapté à la culture latino-américaine. La grande nef centrale abondamment décorée de feuilles d’or – trois tonnes paraît-il ! -et de bois sculptés. Elle est conçue à l’image des églises baroques du Gesù et de Saint-Ignace de Rome.. 

Sa façade extérieure a de belles proportions symétriques. Sa nefdénote quelque influence mauresque tandis que l’art décoratif intérieur est entièrement l’œuvre d’artistes de l’école d’art de Quito. Le clocher qui durant toute l’époque coloniale domina la ville de son impressionnante hauteur s’est effondré lors des tremblements de terre de 1859 et 1868. L’ensemble bénéficie d’une restauration encore en cours.

Pour on ne sait quelle raison – alors que c’est le seul monument à entrée payante – il est interdit de prendre des photos. Celles-ci ont donc échappé à la vigilance des gardiens.

Dernières images

La presse qui accompagnait la tournée de l’Orchestre de la Suisse romande en Chine et en Inde a déjà tiré quelques conclusions de cinq concerts aussi contrastés : (http://www.tdg.ch/culture/musique/osr-face-choc-indien/story/16084784) et (https://www.letemps.ch/culture/2016/05/05/osr-quitte-asie-porte-inde).

La comparaison entre les publics rencontrés est très riche d’enseignements en effet, on y reviendra plus longuement.

Tout juste rentré, je garde quelques dernières images de Bombay l’infinie…

IMG_2957IMG_2956IMG_2935IMG_2952IMG_2950(L’intérieur de la gare Victoria)

IMG_3068(La mosquée Haji Ali)

IMG_3049(Avant le concert jeudi soir, coucher de soleil sur la baie)

IMG_3052IMG_3040(Des fleurs partout)

IMG_2913IMG_2955IMG_3021(Le plus vieux quartier portugais de Coliba, l’entrée du port de pêche Sassoon Docks, la plus ancienne église de Bombay, Afghan Church)

IMG_2970IMG_2421(Héritage des Britanniques, une immense pelouse de cricket)

IMG_2914(Foules bigarrées)

IMG_2995IMG_3071Sur la route de l’aéroport, le magnifique pont qui relie le nord et le sud de la mégalopole Bandra-Worli Sea Link

IMG_3072IMG_3073(Le nouvel aéroport de Bombay ouvert en 2014)

Beaucoup d’autres images à suivre sur : https://lemondenimages.me/2016/05/07/old-shanghai-iii-temples-et-jardins/