Une image me hante depuis le 25 mai, cette vidéo terrible, terrifiante, monstrueuse : l’assassinat de George Floyd à Minneapolis par un policier regardant droit dans les yeux la caméra qui le filme devant trois collègues complices…
Comme toujours, c’est la musique qui console de l’horreur. Cette chanson si belle de Nina Simone :
His face so soft and wondrous fair
The purest eyes
And the strongest hands
I love the ground on where he stands
I love the ground on where he stands
Of my true love’s hair
Of my true love’s hair
And where he goes
Yes, I love the ground on where he goes
And still I hope
That the time will come
When he and I will be as one
When he and I will be as one
Black is the color of my true love’s hair
Black is the color of my true love’s hair
Black Notes
C’est précisément après l’assassinat de Martin Luther King que prend corps, dans l’Amérique de Nixon, un projet initié par le chef d’orchestre américain Paul Freeman (1936-2015) de mise en valeur des compositeurs noirs, CBS réalise entre 1974 et 1978 une série d’enregistrements, qui a été opportunément, mais trop discrètement, éditée en CD il y a quelques mois.
Lire ce que j’en écrivais ici en janvier 2019 : Black Notes.
Le 15 juillet prochain, le Festival Radio France Occitanie Montpellier avait prévu de faire jouer par Chouchane Siranossian et Les Siècles, dirigés par François-Xavier Roth, l’un des concertos pour violon de celui qu’on désigna comme le « Mozart parisien« , Joseph Bologne, chevalier de Saint-George,né près de Basse-Terre en Guadeloupe en 1745, mort à Paris couvert de gloire en 1799.
Obituaire
Après Gabriel Bacquier, le monde lyrique est de nouveau en deuil : Mady Mesplé et Janine Reiss.
La chanteuse toulousaine nous émeut encore avec ce concert d’adieu au Théâtre des Champs-Elysées il y a trente ans. Elle est pour toujours… la Dame de Monte-Carlo.