Ce n’était pas à priori la zone du globe où je m’attendais à constater les effets du dérèglement climatique.
Bien avant qu’une émission de télévision attire l’attention sur une population et une contrée, en tous points admirables du Kenya
le choix avait été fait d’y passer cette fin d’année, quatre ans après un fabuleux voyage en Namibie.
Le voyagiste avait prévenu : quand on arrive dans la région du Samburu à cette période de l’année on n’est pas immédiatement séduit par un paysage aride, une savane sèche et sans grâce apparente.
Et voici qu’après avoir débarqué hier matin sous la pluie à Nairobi, pris un vol intérieur sous les nuages, notre hôte du moment nous annonce qu’il va devoir faire un grand détour pour nous amener à notre logement, le pont qui franchit la rivière et fait la liaison entre le petit aérodrome et le « camp » ayant été emporté par les pluies diluviennes qui sont tombées au début du mois !
Résultat – positif pour le visiteur photographe ! – une végétation luxuriante, des animaux, les éléphants en particulier, qui semblent se régaler d’arbustes et de plantes odorantes au milieu d’une nature magnifiquement préservée, où le touriste est plutôt rare et discret.