Après deux jours en montagne (voir Dans les Highlands cingalais) retour momentané dans la plaine tropicale.
Etape obligée quand on visite le Sri Lanka, le parc national d’Udawalawe. Au petit matin, les 4×4 sont déjà présents par dizaines à l’entrée du parc. Le business est juteux pour toute la région.
Et les promesses seront à peu près tenues, malgré le bruit et l’odeur des moteurs mal réglés des Jeep qui n’ont pas l’air de trop indisposer les mastodontes qui promènent leurs petits…
ou ceux qui barrent le chemin !
A vrai dire, on avait déjà eu un avant-goût de rencontre inattendue avec ce prodigieux animal qui nous semble si familier, dont la démarche tranquille est marquée par la grâce. Au bord de la route, à plusieurs kilomètres du parc, ces deux-là avaient l’air de nous dire : On sait bien que vous ne pouvez pas nous donner à manger ni même nous serrer la trompe…
Des oiseaux par milliers, des paons sauvages qui ne se font pas prier pour se montrer.
Le coq sauvage de Lafayette, emblème national et variété endémique du Sri Lanka.
Un aigle huppé sur son arbre perché !
Un troupeau de buffles tout aux joies du bain…
Au bord d’une onde pure, un marabout surveille le crocodile solitaire…
PS J’ai appris cette nuit la disparition d’André Previn, qui a manqué de quelques semaines son 90ème anniversaire. Je lui avais en quelque sorte rendu un hommage anthume à l’occasion de la publication d’un beau coffret Sony/RCA : Génération Bernstein et André Previn l’éclectique