Flashback

C’est le temps de la décantation. Des centaines d’images et de sons s’entrechoquent encore dans ma mémoire,  48 heures après que les dernières notes d’Iris ont résonné dans le grand vaisseau de l’opéra Berlioz de Montpellier.

Flashback. Le 14 juillet je me suis endormi tôt, caché dans un repaire provençal, à quelques encâblures de Montpellier. Réflexe au réveil, tôt le lendemain matin, regarder le fil d’actualité de Facebook, et découvrir l’ampleur du massacre de Nice. Prévenir les plus proches de l’équipe du Festival, prendre la route pour arriver au plus vite à mon bureau, prendre les contacts nécessaires avec les services de l’Etat et de la Ville, penser à la grande soirée FIP prévue sur le parvis de l’Hôtel de Ville. Réunion « sur site » à 11 h. La décision tombera dans l’après-midi. Annulation. Prévenir les artistes qui proposent de donner le concert dans un lieu clos. Impossible. Ils comprennent. Déjeunant sur le pouce, je croise Raphael Pichon, plongé dans ses répétitions avec ses musiciens de l’ensemble Pygmalion. Il n’a pas eu l’info, il manque de défaillir lorsque je lui annonce ce qui s’est passé la veille. Le Zoroastre prendra un relief particulier ce vendredi 15 juillet, après que nous aurons observé un moment de recueillement.

Le week-end est compliqué (La réponse de la musique), l’inquiétude puis la colère après le coup d’Etat en Turquie, des amis retenus à Istanbul, très vite la certitude, confirmée pendant le dîner avec les soeurs Önder, que la dictature s’installe, implacable, au pays d’Atatürk, aux portes de l’Europe…IMG_3891(Martin Grubinger, père et fils)

La dernière semaine passe comme une fusée. Avec beaucoup de moments d’exception et autant de frustration : impossible pour moi d’être partout où je voudrais, sur les 171 concerts et manifestations du festival, j’aurai pu en suivre une petite trentaine, et souvent partiellement. Quand le bilan tombe mardi, satisfaction pas seulement parce que la fréquentation est en hausse, mais parce que le public a donné aux horreurs du temps la seule réponse qui vaille : plus de musique, plus de partage, plus de solidarité.

Quelques images et vidéos, parmi des centaines (disponibles sur lefestival.eu)

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Vidéo Iris en répétition

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Incollable ?

L’actualité mortuaire nous laissant un peu de répit, retour à une de mes marottes, la langue française, comme on la parle, comme on la vit.

Alain Rey, activement secondé par Stéphane de Groodt, publie un nouvel opus, appelé à devenir un bestseller. Voir ci-dessous.

Je me suis amusé, à partir de cet ouvrage, à pondre ce texte, évidemment bourré de fautes. Saurez-vous les repérer, les corriger ? J’attends vos pointages et commentaires…

Par acquis de conscience, je veux placer ce texte sous les meilleures auspices et ne pas risquer l’amande que pourrait m’affliger l’Académie française. Pour ceux qui tirent tous azimuths, ce conseil de prudence : pensez à l’arrière-banc du ban de touche, à ceux qui sont pendus à vos Basques, évitez de leur monter le bourichon, faites plaisir aux boutentrains, invitez-les plutôt à faire bonne chair avec vous autour d’une bonne table.

Vous êtes dans le coltard, vous avez mal dormi ? Qu’à cela ne tienne, pour ne pas rater le coach, inutile de réclamer votre petit déjeuner à corps et à cris, surtout si vous avez oublié de payer votre écho quand vous étiez frais et moulu, ça ne risque pas d’amuser la gallerie. On sonne à la porte ? C’est la femme de ménage ? On espère que ce n’est pas une sainte N’y-touche, parce qu’à vous voir dans votre plus simple appareil, après une nuit de Noubbah, elle en tomberait des nus en poussant des cris d’or frais. Maintenant qu’elle est là, vous avez intérêt à vous manier le train en cinq sept. Autant pour vous, vous avez l’excuse de mener une vie de patte à Chong, et même de bâton de chaise , toujours par Mons et par Vaux (oui je sais que vous êtes Belge !)… (Copyright Jean Pierre Rousseau@2016)

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L’année sourire

L1025032Je n’ai retenu de 2015 que ces sourires d’enfants, c’est avec eux, et en buvant à leur santé, à votre santé, que je vous souhaite de sourire à la vie tout au long de l’année qui commence.

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J’ai comme l’impression que, sur le plan musical, l’été 2016 ne devrait pas vous décevoir, du côté de Montpellier et de la nouvelle grande région qui rassemble Languedoc, Roussillon et Midi-Pyrénées…Du 11 au 26 juillet précisément !