Ce week-end j’avais charge d’âme, un petit bonhomme qui dévore la vie avec une bonne humeur rafraîchissante.
(Un joli spectacle bien mené au Théâtre des Mathurins)
Justement la fraîcheur est d’actualité, selon Ségolène Royal Macron amène de l’air à la politique.
On ne peut pas dire qu’Emmanuel Macron ait manqué de souffle pour son premier grand meeting de campagne à Paris…
J’ai entendu quelques-uns des propos de Jean-Muc Mélenchon sur France Inter. Son éloge des « révolutions démocratiques d’Amérique du Sud » ne passe pas, vraiment pas…
Quant à l’entrée en campagne pour la primaire de la gauche d’un ancien ministre socialiste – un de plus ! -, au retrait d’une autre ancienne ministre, à la candidature d’une ex-ministre, ex-présidente, ex-amie de Ben Ali, ils n’ont pas franchement bouleversé mon dimanche.
En revanche, bien faible écho dans les médias français, ceux que j’ai vus en tout cas, de l’attaque terroriste sauvage dans une église du Caire…
On a plus parlé d’Istanbul et de l’attentat qui visait les forces de l’ordre aux abords du stade de Besiktas. La hiérarchie de l’actualité est-elle fonction du nombre de morts ?
Evidemment souvenirs de ce récent séjour : la route qui descendait de Beyoglu pour nous conduire de l’autre côté du pont de Galata longeait ce stade aux proportions impressionnantes… (voir Les rues d’Istanbul, Le choix de la liberté).
Quant à la Syrie, que dire qui n’ait déjà été dit face à l’horreur absolue de l’agonie d’Alep et que penser du sinistre retournement de situation à Palmyre ?
Il faut parfois beaucoup de rires d’enfants, de regards émerveillés devant une vitrine de Noël, un sapin illuminé, pour faire semblant d’oublier la fureur du monde…